Depuis la
découverte de quantités importantes de poissons morts dans les eaux du barrage
de Zit El-Anba, dans la commune de Bekkouche Lakhdar, plusieurs opérations de
contrôle ont été effectuées par les services spécialisés des secteurs de la
Santé, de l'Hydraulique et de l'Agriculture de Guelma et Skikda. Des
prélèvements d'échantillons des eaux et des poissons avariés sont
respectivement soumis à des analyses physico-chimiques et bactériologiques, en
vue de déterminer les causes et les circonstances de ce phénomène
d'intoxication. Le Centre national de toxicologie d'Alger a été mis à
contribution pour définir la nature de l'agent polluant qui aurait provoqué des
inflammations constatées dans les appareils digestif et respiratoires des
spécimens de poissons disséqués. Selon les services de la prévention à la DSP
Guelma «Il s'agit a priori d'une eutrophisation porteuse d'un enrichissement du
milieu aquatique en sels minéraux et une prolifération de la végétation. Ce
déséquilibre écologique peut favoriser un facteur d'appauvrissement du milieu
aquatique en oxygène».
Devant cette hypothèse, les hydrauliciens ont
cherché à indexer les rivières alimentant le barrage, notamment l'oued de
Bouati Mohamed qui a acheminé les eaux résiduelles de l'agglomération et les
rejets de la conserverie de tomate Benamor qui est dotée d'une station
d'épuration et de traitement des eaux répondant aux normes conventionnelles de
la protection de l'environnement. Les exploitations des cultures maraichères
implantées dans les zones riveraines du bassin du barrage sont aussi ciblées
pour le fait d'usage expansif de pesticides et autres produits phytosanitaires
et engrais. Lors de notre déplacement sur les lieux, nous avons relevé que des
poissons morts flottent effectivement au milieu des eaux du barrage alors qu'en
remontant une longue partie du lit de la rivière de Bouati Mahmoud, la faune et
la flore ne semblent aucunement altérées où des bancs de poissons et autres
espèces aquatiques évoluent dans une onde claire. De visu nous constatons que
les rejets de la conserverie de tomate semble favoriser une certaine
aseptisation du cour d'eau. En tout état de cause, il y aurait eutrophisation
ou dystrophisation manifestant une pollution quelconque dans ce milieu
aquatique, il importe nécessairement de définir toutes les sources qui
alimentent le barrage et de procéder systématiquement à des prélèvements en
divers points, tout en opérant des analyses pluridisciplinaires à même de
cerner les éléments provocateurs de ce phénomène de pollution.
Pour l'heure,
l'agent responsable de ce déséquilibre écologique demeure inconnu et les
résultats attendus des laboratoires spécialisés apporteront assurément
l'identification spécifique, qui servira de base dans le déclenchement des
mesures appropriées pour enrayer le menace qui pèse sur les écosystèmes.
est ce que le oued de hammam wlade ali a un relation avec cette pollution du barrage
sararam - étudiante - guelma, Algérie
17/03/2011 - 12615
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Posté Le : 20/07/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Menani Mohamed
Source : www.lequotidien-oran.com