Jeudi dernier
l'on a célébré conjointement la
Journée de l'arbre et la Journée mondiale de l'eau, dans une série de
manifestations rehaussées par la présence du wali de Guelma et des autorités
locales civiles et militaires.
La délégation
s'est déplacée au chef-lieu de la daïra de Guekaat Bou Sbâa
pour inaugurer le siège de la circonscription des forêts, nouvellement
réceptionné et écouter la présentation du programme d'action en cours notamment
les opérations de développement et de promotion du plan rural intégré ou celles
liées à la préservation du patrimoine forestier.
Après une
cérémonie de récompense à l'honneur des lauréats de concours de dessin sur le
thème écologique et des clubs verts de la wilaya, les invités avaient entrepris
des actions de plantation d'arbres aux environs du CSP de Guelaat
Bou Sbâa, du centre d'enfouissement
technique à Héliopolis et à Guelma, à proximité de l'échangeur ouest sur la RN 20, en vue de consolider ses
abords.
La seconde partie
du programme a été consacrée au secteur de l'Hydraulique avec des expositions
sur le thème hydrique qui ont été inaugurées au centre des loisirs
scientifiques à Guelma où le wali avait pris connaissance de l'état
d'avancement des travaux dans les opérations en cours de réalisation ainsi que
les perspectives inscrites au programme quinquennal 2010-2014. La wilaya qui
est dotée de grandes potentialités en eaux souterraines, sur diverses nappes
phréatiques et en surface, à travers le barrage de Bouhamdane,
d'une capacité nominale de 220 millions de m³, le petit barrage de Medjez El Bagrat à Aïn Makhlouf ainsi qu'un
foisonnement de retenues collinaires et de puis et aussi une station
d'épuration à Guelma.
Dans les options
techniques adoptées dans l'exploitation de ce fluide vital, l'on dénote une
consommation abusive des eaux souterraines, au détriment des eaux de surface, si
l'on se réfère à la parité relevée en 2009, qui était de l'ordre de 70% contre 30%
où des appels ont été lancés pour inverser la tendance.
Il va sans dire
que les bouleversements climatiques et la pluviométrie en dents de scie, font
vivre à notre région une situation de stress hydrique et l'on doit se consacrer
pleinement à la mise en Å“uvre intégrale du schéma directeur national de l'eau
qui s'articule autour des axes prioritaires notamment l'augmentation et la
diversification de la mobilisation de l'eau et la généralisation de l'épuration
des eaux usées.
L'eau en tant que
fluide de la vie reste une problématique prioritaire du développement durable
et constitue un défi à relever dans une gouvernance efficace et éclairée des
efforts considérables et coûteux pour la collectivité nationale. Nos
hydrauliciens ne doivent pas se sentir frustrés si l'on leur demande de revoir
leurs copies et ne recourir à l'exploitation des eaux souterraines qu'à
l'extrême nécessité. Pour ce don précieux et vital, il y a lieu de penser aux
générations futures en veillant à sa préservation et en rationalisant l'usage, dans
une démarche civique de l'économie solidaire et responsable.
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Posté Le : 24/03/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : Menani Mohamed
Source : www.lequotidien-oran.com