La dernière
réunion du Conseil de l'exécutif présidée par le wali de Guelma a été élargie
aux 34 présidents des communes que compte la wilaya où l'on a eu à examiner l'état
des lieux à travers les différentes actions du développement local à la lumière
de la résultante acquise, lors de la séance d'arbitrage du 19 mai 2010 auprès
des structures budgétaires centrales.
Ainsi, les opérations sectorielles notifiées
aux structures exécutives locales pour l'exercice 2010 ont été distinctement
passées en revue pour déterminer l'état d'avancement de leur mise en Å“uvre, où
l'on constate que les étapes préliminaires ont été franchies, plaçant les
projets sur leurs rampes de lancement.
Il en est de même pour les opérations
inscrites aux programmes communaux de développement (PCD), équitablement
réparties entres les communes pour parer aux besoins des premières priorités et
qui sont progressivement mis en Å“uvre avec toutefois un entrain de timidité et
de nonchalance affichées par les édiles, malgré les efforts consentis par les
pouvoirs publics en matière de soutien sur les volets de ressources humaines,
matériels et financiers alloués aux collectivités locales.
Simultanément au lancement des nouvelles
actions, la rétrospective nous renvoie vers les queues de chantiers qui
subsistent encore sur l'ancien programme et harcelées au fouet sans relâche,
par le chef de l'exécutif. Dans ce sens, la réunion a été marquée par cette
décision du wali de dessaisir le directeur des transports du dossier de la
réalisation de la gare routière à Guelma pour le confier à la DLEP, l'état
chaotique et la stagnation du projet suite à plusieurs carences, sont à
l'origine de cette décision d'ordre organisationnel.
Aussi, le DJS a été invité à accélérer la
prise en charge des opérations du secteur et organiser méthodiquement une
redynamisation de tous les chantiers en retard en animant rigoureusement la
mise en Å“uvre des procédures engagées sur le nouveau programme. La présence des
présidents d'APC a été aussi l'occasion pour le wali de rappeler le rôle dévolu
aux élus dans l'exécution du programme du développement local à travers une
gestion saine et transparente sans équivoque où la probité tend à instaurer
l'esprit de la concertation collégiale délibérative.
Certains élus ayant préféré agir en solo en
marge de la réglementation et de l'éthique, ont été promptement appelés à se
démarquer, des excès de zèle léthargiques qui altèrent la cohésion sociale et
l'ordre républicain. Les présidents d'APC ne peuvent se prévaloir de
rentabilité et d'utilité de la collectivité locale que s'ils puisent leurs
forces de leurs conseils où règnent la concertation, la transparence et la
communication.
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Posté Le : 06/06/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Menani Mohamed
Source : www.lequotidien-oran.com