Guelma: Célébration de la journée de la fraternité

La Journée nationale de la fraternité et de la cohésion entre le peuple algérien et son ANP pour la démocratie a été pompeusement célébrée mardi dernier sur un riche programme d'activités liées à la dynamisation du développement local et en particulier les actions liées à l'amélioration et la promotion du cadre de vie des citoyens. Une délégation des autorités locales civiles et militaires conduite par Mme Labiba Ouinez-Mebarki, wali de Guelma a entamé une visite dans les espaces du complexe sportif «Souidani Boudjemaâ», abritant une exposition en posters mettant en exergue diverses actions enregistrées dans le cadre du développement local, avant de donner le coup d'envoi d'un tournoi de football entre 4 équipes représentant les 3 corps constitués et le mouvement associatif local. Après cela, le cortège s'est ébranlé vers la commune de Bendjerrah sur les hautes montagnes de la Mahouna pour la mise sous terre de 2.000 plants de chêne-liège et de cèdre en guise de compensation des pertes forestières et arboricoles provoquées par les incendies criminels de l'été 2021. Dans cette formule itérative dans les opérations de repeuplement de nos forêts nous dénotons le grand défi du peuple dans toute sa composante à consolider son respect et son engagement dans la haute distinction des notions siamoises de la fraternité et de la cohésion sociale dans notre pays. La fraternité et son concept imbriqué dans la notion du «vivre-ensemble en paix», repose sur le respect mutuel, l'acceptation des interactions plurielles, l'ouverture à la coopération bienveillante sans s'ignorer ni se nuire. Ceci présuppose la liberté d'entreprendre et d'agir, la liberté d'expression avec le pluralisme des opinions, le respect de la dignité humaine dans la diversité culturelle, la tolérance et la compréhension. Dans cette dimension, nous nous devons de partager sans malice, l'assentiment de vivre un destin commun procréant la cohésion, la solidarité, la tolérance et le civisme entre les individus d'une collectivité, dans un souci d'accepter l'édification d'une sociabilité emplie de fraternité sans ambages ni aliénation de l'autre. C'est dans ce contexte que nous consacrons la date du 22 février comme une journée nationale de la fraternité et de fusion entre le peuple et son armée nationale pour la démocratie.Dans une lecture rétrospective de notre Histoire nationale nous faisons rejaillir les réminiscences de toute la bravoure et la lucidité du peuple algérien qui n'a jamais failli dans son devoir de répondre en toute confiance à son élite dirigeante et combattante. Le peuple algérien a été au rendez-vous pour répondre à la proclamation du 1er Novembre 1954, comme il s'est exécuté dans le sacrifice suprême dans l'insurrection et le soulèvement populaire du 20 août 1955, les grèves répétées dans toutes les contrées sous la braise coloniale, ou encore les extravagantes manifestations populaires du 11 décembre 1960 qui avaient secoué toute la conscience humaine, réveillant les autres peuples ensevelis sous l'oppression et la domination.
Ces valeurs incarnées du peuple algérien d'hier ont particulièrement généré en lui l'acquisition innée d'un sens élevé de civisme avec un degré estimable de conscience politique et d'un attachement profond à ses valeurs patriotiques pour agir dans le bon sens civique et revendiquer des droits par la voie pacifique et sans heurts, et mieux encore dans l'ambiance conviviale et solidaire et l'osmose soulignée entre le peuple et son armée composée des enfants de ce même peuple. Le contingent du mercenariat, les ignares des streamings préconçus à relents des spin doctors et leurs malfrats mentors qui espéraient la déstabilisation du pays et d'attenter à l'unité du peuple avec ses enfants, se sont mis le doigt profondément dans l'?il et aussitôt balayés par la raison et la juste perception de l'opinion internationale qui a fini par saluer les hautes valeurs du civisme patriotique du peuple algérien dans sa considération adroite des notions de fraternité et du vivre-ensemble dans la paix. Nul n'oublie que ces notions de valeurs humaines universelles ont été introduites à l'initiative de l'Algérie en 2017 devant l'instance onusienne et adoptées.