Guelma Boumediène revient

Le centre de loisirs scientifiques à Guelma a abrité les 27, 28 et 29 décembre, la 17e édition du colloque national sur Houari Boumediène organisé par l'UNJA sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Sous le slogan «Positions et défis», le colloque a connu une affluence nombreuse et la participation d'un panel de personnalités nationales, notamment MM. Abderrazek Bouhara et Salim Saadi qui étaient des invités conférenciers. Les thèmes avaient traité de la vie civile, estudiantine et militaire du défunt président. Ces conférences ont été animées par des débats enrichissants avec l'assistance, notamment les jeunes qui ont croisé le verbe dans une avidité de savoir auprès de ces anciens compagnons de Houari Boumediène. A l'inauguration du colloque par le wali de Guelma, l'assistance avait suivi la projection d'un film documentaire retraçant les grandes étapes de la vie de Houari Boumediène avant de se rendre à la galerie d'exposition de photographies reflétant le parcours de l'homme jusqu'au terme de sa vie, il y avait de cela 29 ans. Les participants avaient eu l'occasion de se rendre dans la commune de Medjez Amar, au lieu-dit Ben Addi, où naquit Boukharouba Mohamed, un certain 23 août 1932, au pied de l'auguste Djebel Debagh qui porte encore sur ses flancs, les stigmates éternels de hauts faits d'armes de la lutte de libération nationale. Sous l'égide de l'UNJA, ce colloque a attiré plus de 1.200 participants représentant les 48 wilayas du pays, dépassant les prévisions d'accueil des invités et c'est à la faveur providentielle des vacances d'hiver que les établissements scolaires ont été mis à contribution dans l'échiquier organisationnel. Ce contretemps inopiné et brusque a été effacé par le doigté intelligent de jeunes organisateurs qui ont montré leur capacité de relever tout défi, ce qui est en phase avec l'esprit du thème du colloque sur un homme qui avait dit dans son vivant à l'adresse de la jeunesse algérienne: «La jeunesse, c'est la force et la volonté du mouvement et de changement vers le progrès face aux forces de l'inertie. Notre jeunesse a hérité d'un patrimoine sacré constitué par le combat remarquable mené par notre peuple et les sacrifices considérables qu'il a consentis, et je suis persuadé que cette jeunesse est consciente de ses responsabilités à l'égard de ce patrimoine immortel qui exige d'elle d'être une jeunesse révolutionnaire, vivant en communion avec le peuple, servant ses intérêts et ses aspirations fondamentales sans se confiner dans un élitisme confus».