Guelma

Depuis l'installation du P/APW, les approximations, hésitations et flottements sont devenus quotidiens, au point que les nouveaux élus n'hésitent plus à demander les règlements qui régissent les assemblées locales.Les élus du RND, dont les parlementaires, l'avaient annoncé : il y aurait un vent de contestation. Une promesse de «fraîcheur» qui ne s'est pas fait attendre.
Cette semaine, la première session de l'Assemblée de wilaya, consacrée essentiellement à l'adoption du règlement intérieur et l'installation des commissions, s'est ouverte dans la confusion. Et les choix du nouveau président Brahmia Belkheir sont vivement critiqués, «même par la tête de liste FLN qui s'est ralliée aux contestataires», révèle une source proche du RND. Tractation ou «bizutage» '
Depuis l'élection du P/APW de Guelma, d'obédience PLJ (Parti pour la liberté et la justice), qui détient 7 sièges à l'Assemblée populaire de wilaya, il ne se passe plus un jour sans que chaque démarche soit remise en cause. Dernier épisode en date: lors de l'adoption du règlement intérieur et l'installation des commissions, jeudi dernier, le décompte à main levée a provoqué la colère des élus du RND, et quelques autres mécontents, de l'alliance (PLJ- MPA-TAJ). Ce groupe a même choisi de quitter la salle. Déjàlors de son installation officielle, le président avait déjà été sèchement contesté par les treize élus du parti d'Ahmed Ouyahia. Une fronde organisée par le RND, parti majoritaire avec 13 sièges, contre l'alliance du FLN-PLJ-MPA-TAJ. Une critique balayée d'un revers de main par le président de l'Assemblée populaire de wilaya.
«Je suis le P/APW de Guelma, j'ai obtenu la confiance de 25 élus, sur 39, et j'accomplis à ce titre les tâches découlant de mes fonctions», confie-t-il. Et pourtant, des couacs se sont fait sentir.
La première session a fini, jeudi dernier, en queue de poisson. Les prochains jours nous diront si les protagonistes sauront entérer la hache de guerre.