Guelma

Une journée de l'ordre a été organisée ce week-end à Guelma. Un événement qui a rassemblé les pharmaciens, tous secteurs confondus autour de leurs conseillers ordinaux, des responsables locaux des secteurs de la santé et de la sécurité sociale ainsi que les représentants des services de sécurité.Cette rencontre de l'ordre qui a été l'occasion d'aborder des sujets prospectifs pour la profession a eu lieu à l'hôtel Mermoura du centre-ville de Guelma. Les règles qui régissent l'exercice de ce métier, la gestion des psychotropes et la relation du pharmacien d'officine avec ses partenaires étaient au cœur des débats.Hocine Farhi, président du Conseil de l'Ordre des pharmaciens de la région de Annaba, a rappelé brièvement les règles de déontologie, en insistant sur «la réputation du pharmacien et l'avenir de la profession». Il a défendu le principe des valeurs de sécurité, d'écoute et de déontologie auprès des patients, mais aussi vis-à-vis des consœurs et confrères, en dénonçant des cas de «concurrence déloyale».Un sujet brûlant abordé par la quasi-totalité des participants et qui a été longuement débattu. Mais pour le représentant de la DSP, «il s'agit d'un comportement qui relève essentiellement des prérogatives du Conseil de l'Ordre qui reste la seule autorité morale, notamment pour les pharmaciens d'officines». «Les portes de l'administration sont ouvertes pour le dialogue et la concertation, nous sommes convaincus que le Conseil de l'Ordre et le Snapo sont des partenaires incontournables», déclare-t-il, en précisant que «la DSP a mis à la disposition des pharmaciens une information fiable et actualisée».Pour le représentant de la Cnas : «Le succès de collaboration de la caisse ne se dément pas : on communique avec cette corporation en utilisant les outils les plus récents.» «Le lien de confiance entre les pharmaciens et l'administration est là . Mais nous devons toujours veiller à le consolider», ajoute le représentant de la DSP.