Algérie


GUELMA
Dans les 272 écoles primaires des 34 communes de la wilaya, 229 cantines scolaires fonctionnent cette année, dans des logements et des salles de classe.Lors de la dernière session de l'APW, des élus ont saisi l'opportunité de l'ordre du jour pour exprimer aux autorités locales les dysfonctionnements qui affectent certains établissements scolaires. Une élue de l'APW, présidente de l'association de défense des consommateurs, est catégorique : "Les cantines scolaires des écoles primaires sont dans un état lamentable ! Le personnel de cuisine affecté par les APC n'a aucune qualification, car ce sont généralement des femmes de ménage et des contractuelles qui ne subissent aucune visite médicale réglementaire ! Elles préparent les repas des enfants dans un environnement hostile, un manque flagrant d'hygiène et de tenues obligatoires de travail, et les risques d'intoxication alimentaire sont à craindre." Elle ajoute : "Des écoles n'ont pas de réservoirs ou bâches d'eau, et cette carence se répercute négativement sur la santé et le bien-être de nos enfants." Elle déplore que les élèves ne se lavent pas les mains avant de passer à table, et seul le directeur de l'école de Hammam Bradaâ, dans la commune d'Héliopolis, veille à cette règle d'hygiène. Elle poursuit : "Est-il concevable qu'un boulanger prenne en otages les élèves d'une école d'Oued Zénati en refusant de livrer le pain sous prétexte que son enfant n'a pas été scolarisé en classe de préscolaire, car trop jeune ' Ce chantage est intolérable, et des mesures coercitives doivent être prises à son encontre."Dans les 272 écoles primaires implantées dans les 34 communes de la wilaya, 229 cantines scolaires fonctionnent cette année, dans des logements et des salles de classe. Des repas froids sont servis dans certains établissements, alors que les pouvoirs publics allouent plus de 40 DA par rationnaire ! Un autre élu soulèvera le problème des visites médicales auxquelles sont soumis des milliers d'enfants : "Qu'il pleuve ou qu'il vente, chaque jour ouvrable, des classes entières d'élèves se rendent à pied aux UDS, unités de dépistage et de suivi, implantées à quelques centaines de mètres, voire à des kilomètres ! Dans les zones rurales, des enfants endurent le calvaire lors des pénibles trajets, où des risques d'accidents de la circulation sont appréhendés. Les services concernés doivent dépêcher des équipes médicales dans les écoles pour préserver la sécurité et la santé des élèves !" Il souligne que des UDS ne disposent pas de fauteuils dentaires et propose que les rendez-vous prescrits par des médecins de l'hygiène scolaire à des enfants auprès des médecins spécialistes exerçant dans les EPH soient concrétisés dans les meilleurs délais et non trois ou quatre mois plus tard !H. B.




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