Certains d'entre eux font fi de l'éthique déontologique et se comportent en véritables commerçants !Dans un passé récent, les cabinets des médecins du secteur privé étaient accueillants, agréables et inspiraient confiance aux patients qui étaient ravis d'évoluer dans un espace sain. En effet, il est évident que le fait de consulter un médecin qui fait preuve d'écoute apporte un réconfort certain, et d'aucuns étaient débarrassés de l'angoisse qui les tenaillait, car l'effet psychologique était prépondérant. Le toubib recevait cordialement ses malades puisqu'il les connaissait parfaitement et les conseillait avec bienveillance. Les temps ont changé en dépit de l'ouverture de nombreux cabinets médicaux, même dans les zones enclavées et les campagnes, car cette vocation a engendré des promotions importantes de médecins. Certains d'entre eux font fi de l'éthique déontologique et se comportent en véritables commerçants ! Soucieux de leur situation matérielle, ils ne consacrent que quelques petites minutes à chaque malade, lequel n'a pas le temps de s'exprimer et de recevoir le réconfort auquel il a droit ! Ces consultations se déroulent à la chaîne et manquent totalement de chaleur humaine. Quant aux honoraires, ils ne reposent sur aucun critère, puisque les médecins généralistes ou spécialistes réclament entre 600 et 1000 DA pour une banale auscultation. Certains spécialistes ont trouvé l'opportunité de se sucrer en imposant une échographie ou des radiographies, sous prétexte que cet acte médical est indispensable pour déterminer la pathologie et prescrire le traitement approprié. De ce fait, il n'est pas rare de débourser 2000 DA pour une maladie bénigne, sachant que l'ordonnance sera conséquente. Des citoyens se plaignent de certains thérapeutes qui remettent des lettres de recommandation à leurs patients qui sont tenus de subir un bilan complet dans un cabinet privé déterminé et pas n'importe lequel. Ils déboursent plusieurs billets de mille dinars à ces laboratoires d'analyses médicales qui poussent comme des champignons et qui jouissent, pour certains, d'une notoriété préfabriquée. Ce qui est aberrant, c'est le manque d'hygiène flagrant qui règne dans certains cabinets médicaux. Des malades déplorent l'absence de toilettes ou leur accès qui est formellement interdit ! Ils n'ont pas droit à un verre d'eau minérale ou de robinet malgré leur insistance. Dans un souci de justice, des citoyens se sont rapprochés de nous pour dénoncer ces dépassements intolérables et ces dysfonctionnements qui ternissent le corps médical. Ils réclament l'implication des autorités locales aux fins d'initier des contrôles inopinés et fréquents par des professionnels pour mettre le holà à ce manque de considération. Toutefois, il existe encore des médecins sérieux, honnêtes, qui se dévouent pour apporter leur précieuse aide à leurs patients et il est utile de séparer le bon grain de l'ivraie !H. BNomAdresse email
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Posté Le : 12/03/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hamid BAALI
Source : www.liberte-algerie.com