Algérie

Guantanamo


Un détenu algérien privé de libération Le Pentagone a annoncé, mardi soir, avoir abandonné ses accusations contre cinq détenus de Guantanamo après la démission d’un procureur militaire qui s’est déclaré inquiet quant à la possibilité que l’armée dissimule des preuves favorables à la défense.«Le Bureau de l’Autorité chargée de convoquer les Commissions militaires a abandonné sans préjudice les accusations pesant contre cinq détenus de Guantanamo», a déclaré Jeffrey Gordon, un porte-parole du Pentagone, déclarations rapportées dans plusieurs titres de la presse américaine et britannique. Cependant, M. Gordon a indiqué que le gouvernement n’envisageait de libérer aucun d’entre eux et qu’il relancerait les inculpations «à une date ultérieure». Les cinq détenus ont été identifiés comme étant Noor Uthman Mhammed (Soudanais), Binyam Mohammed (Ethiopien, résidant au Royaume-Uni), Ghassan Abdullah al Sharbi et Jabran Said Bin al Qahtani (Saoudiens) et… l’Algérien Sofiane Barhoumi. Ils sont accusés de crimes de guerre et de terrorisme. Selon des informations diffusées plus tôt par des médias américains, le lieutenant-colonel Darrel Vandeveld, un procureur du tribunal des crimes de guerre chargé des procès de Guantanamo, a déploré que l’armée dissimulait à la défense des preuves susceptibles de disculper les accusés et a démissionné. Mais le principal procureur de Guantanamo, le colonel Lawrence Morris, a donné des clarifications sur ces informations, soulignant que l’abandon des accusations contre les cinq détenus n’était pas lié à la démission du lieutenant-colonel Vandeveld, mais qu’il s’expliquait par la nécessité de faire plus d’analyses approfondies. Depuis le début de la détention de terroristes présumés dans la prison de Guantanamo en 2002 par l’administration Bush, un seul procès est allé à son terme à Guantanamo, celui de Salim Hamdan, un Yéménite, ancien chauffeur de Oussama ben Laden. Amine B.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)