Le Conseil d'Administration de Sonelgaz, réuni le 10 juin dernier, a approuvé la création de quatre sociétés régionales qui seront issues de la restructuration de l'actuelle société de prévention et d'action en sécurité (SPAS). La résolution du conseil d'administration de Sonelgaz est l'aboutissement d'un long processus de réorganisation de la SPAS en vue d'une meilleure efficacité dans la gestion des activités de cette dernière, selon un communiqué transmis, hier, à notre rédaction. Cette décision répond à la nécessité d'assurer, dans des conditions meilleures, selon la même source, l'exercice des missions de prévention et de sécurité. En effet, l'amélioration de la gestion d'une société de la dimension de la SPAS qui exerce sur l'ensemble du territoire passe par une décentralisation du pouvoir de décision, aujourd'hui entièrement, concentré au niveau de la direction générale, sise à Alger. Cette restructuration en quatre sociétés permettra également une meilleure gestion des relations sociales et des effectifs qui ont évolué considérablement pour atteindre aujourd'hui plus de 16 000 agents exerçant sur l'ensemble des wilayas. " La restructuration de la SPAS sera menée progressivement, d'abord avec la création des sociétés du Centre et de l'Ouest au plus tard, le 1er janvier 2013 puis s'achèvera avec la création des sociétés de l'Est et d'Alger à la fin du premier trimestre 2013 " indique le communiqué. Il y a lieu de noter que la scission de la SPAS en quatre sociétés n'aura aucune incidence sur les emplois qui seront tous maintenus, de même que les acquis des travailleurs et leurs statuts. Cette restructuration permettra au contraire aux sociétés nouvellement créées de développer leurs activités et de créer de nouveaux emplois. Sonelgaz sera et demeurera l'actionnaire unique des quatre sociétés nouvellement créées. Aucune action de privatisation n'est envisagée, indique le communiqué transmis par la direction générale du groupe Sonelgaz. La période de privatisations avec son lot de licenciements, de tensions sociales et surtout sans apport de savoir-faire est révolue pour l'Algérie d'aujourd'hui qui privilégie les investissements et partenariats selon la règle 51 et
49 %, en mesure de garantir le transfert technologique, selon des experts. C'est l'ère plutôt de la consolidation du potentiel économique public et de la promotion de la production nationale tous azimuts.
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Posté Le : 30/06/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Meziane Atmani
Source : www.lemaghrebdz.com