Algérie

Groupe des Amis du Yémen : le respect des engagements financiers et le dialogue national dominent les débats



La nécessité "absolue" des pays donateurs de respecter leurs engagements financiers et l'importance de poursuivre le dialogue national au Yémen ont dominé la 5ème conférence ministérielle du groupe des Amis du Yémen qui s'est déroulée jeudi à Londres en présence d'une trentaine de pays dont l'Algérie.
L'ordre du jour de la rencontre a porté sur quatre thèmes clés : le lancement de la conférence de dialogue national, les préparatifs pour les élections présidentielle et législatives prévues en février 2014, l'évaluation de l'évolution de la situation économique et enfin la situation sécuritaire, y compris les réformes dans le secteur de la justice.
L'objectif fixé est surtout de voir comment progresser sur la question du dialogue national qui doit s'ouvrir le 18 mars dans le pays, préparer les élections présidentielle et législatives de 2014 et inscrire dans les faits les 7,8 milliards de dollars de dons promis en septembre 2012 par les Amis du Yémen.
Dans son allocution d'ouverture, le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a souligné l'importance de la rencontre, affirmant que le Yémen se trouvait maintenant à mi-chemin de la transition.
"C'est un moment critique pour le pays et pour son peuple. Le président Hadi a été élu en février dernier avec un mandat pour le changement qui permettra au Yémen de décider de son propre avenir à travers la Conférence de dialogue national, avant les élections en février prochain", a dit M. Hague.
Il a évoqué les engagements financiers des pays donateurs au Yémen, soulignant la priorité de transformer ces promesses en résultats qui profitent à la vie des Yéménites.
Le non-respect des engagements financiers risque de nuire au processus de dialogue national, a-t-il averti.
Le Chef de la diplomatie britannique a mis en exergue la nécessité de parvenir à une solution ou les Yéménites décideraient eux-mêmes de l'avenir de leur nation en proposant des solutions. "C'est la seule façon d'arriver à un règlement pacifique", a-t-il affirmé.
Selon lui, il y a trois priorités au Yémen aujourd'hui : le dialogue national qui doit permettre au peuple yéménite, à travers ses représentants, de décider de son avenir, une bonne préparation en vue de la tenue d'élections réussies en 2014 et enfin que les promesses faites par les pays donateurs soient tenues et traduites en progrès concrets sur le terrain.


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