Groupe A / Angola-Mali aujourd'hui à 20 h: Se mettre d'entrée dans la peau d'un favori

C'est aujourd'hui que sera donné le coup de starter de la 27e édition de la CAN au stade du 11 Novembre à Luanda, avec le match d'ouverture Angola-Mali. On part dans l'inconnu dans ce premier match, dans la mesure où l'on ignore complètement dans quelles dispositions psychologiques seront les joueurs au moment du coup d'envoi. C'est donc l'incertitude qui règne. D'un côté, le pays organisateur est dans l'obligation de passer le premier tour en misant sur l'engouement de leur public et, de l'autre, les «Aigles» qui, après avoir échoué dans la qualification au Mondial, n'ont pas droit à l'erreur notamment pour les Kanouté, Diarra..., ne serait-ce que pour justifier leur statut de stars évoluant dans les meilleurs championnats d'Europe.

 Le coach portugais de l'Angola est conscient de cette donnée et de la difficulté de la mission de ses protégés, qui ne manquent pas tout de même d'arguments avec la présence des deux vedettes, Manucho et Pedro Mantorras, même si ces derniers ne sont pas des titulaires indiscutables respectivement avec Valladolid et Benfica. En dépit de l'avantage du terrain et du soutien du public, il faut dire que les Angolais n'auront pas une partie de plaisir face à des Maliens qui, après s'être qualifiés modestement à cette phase finale, sont décidés à passer la phase de poules pour la première fois depuis 2004 en comptant sur l'opportunisme de Kanouté (Séville) et l'abattage du Madrilène Mahamadou Diarra et le Turinois Momo Sissoko.

 L'entraîneur nigérian des «Aigles», Keshi, reconnaît qu'il est toujours difficile de jouer en match d'ouverture contre le pays organisateur, même si le Mali a un ascendant psychologique sur son adversaire du jour, qu'il a battu en match amical sur le score de 4 à 0. Mais attention, un match amical est différent d'un match officiel. Alors, qui aura l'honneur de signer la première victoire de cette édition ? Réponse aujourd'hui, à moins que la prudence n'en décide autrement, car un nul n'est pas à écarter entre deux sélections tenues par l'obligation du résultat.