Algérie

Grosse pagaille avant d'accueillir la JSK


Grosse pagaille avant d'accueillir la JSK
Anarchie, veillées nocturnes et grande pagaille autour des joueurs au lieu de mise au vert de l'équipe quelques heures seulement avant l'important rendez-vous face à la JS Kabylie. Absence d'un véritable patron de l'administration capable de mettre le holà, un entraîneur grandement perturbé par tout le manège enclenché autour de son staff et une fuite collective des prétendus dirigeants avant même que Abid Charef ne siffle le coup d'envoi de la rencontre. Si le Mouloudia d'Oran a perdu à domicile son premier match de la saison, c'est en grande partie en raison de tout ce qui ne marche pas depuis le changement opéré au niveau de ses hautes sphères. Car, au MCO, les mêmes erreurs héritées de l'ère doublement désastreuse de la paire Djebbari-Abdelilah sont de nouveau commises à une plus grande échelle sous la présidence de Belhadj Mohamed dit Baba.La présence massive de responsables et d'accompagnateurs de la JSK dans le hall des vestiaires du stade Ahmed-Zabana contrastait, ainsi, grandement avec le mini-cirque mouloudéen où s'entre-mêlaient videurs de boîte de nuit, managers de joueurs et étrangers à l'équipe professionnelle dont personne n'avait compris la présence, à cet endroit et à ce moment précis. Tout comme quasiment personne n'avait saisi par qui et comment le nouveau sélectionneur national Christian Gourcuff avait été accueilli dans la pagaille de la pompeusement dénommée tribune officielle où il s'était retrouvé au beau milieu d'une foule de "copains d'untel et d'amis d'un autre".L'entraîneur Si Tahar Cherif El-Ouazzani et ses adjoints Sebbah Benyagoub et Mechri Bachir avaient beau évoquer "le but injustement refusé par le juge-assistant", "les erreurs individuelles commises", notamment au niveau de l'axe central où Hamdadou et Merbah composaient la paire la moins sûre de cette première journée de championnat ou encore "la nécessité de rapidement se remobiliser pour préparer le prochain match" face au CRB, les non-dits et les confessions en off traduisaient facilement un mal-être collectif.Et ce n'est certainement pas la manière avec laquelle les actuels "têtes d'affiche" mouloudéennes avaient géré l'après-défaite dans les coulisses qui va rassurer Cherif El-Ouazzani sur l'avenir de son équipe. Encore moins sur son avenir personnel...R. B.NomAdresse email


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