C'est dans une situation floue que les pêcheurs, notamment ceux d'Alger, se retrouvent actuellement.
L'entreprise de gestion des ports de pêches (EGPP) leur a accordé un ultimatum jusqu'au lundi 26 octobre pour remplacer leur casier de poissons actuels en bois par ceux en plastique. Les pêcheurs, particulièrement les sardiniers, se disent incapables de remplir cette condition avant lundi prochain dans la mesure où le modèle exigé est encore indispensable. De plus, d'après eux, ce modèle de casier exigé par une note publiée par le wali d'Alger serait dangereux . Que doivent faire les pêcheurs ' Aucune décision collective n'est prise pour le moment. Autre problème avancé par les pêcheurs : le port barricadé de toutes parts bloquant la marchandise pêchée le soir : « En bloquant la sortie jusqu'au matin, à l'heure où le vétérinaire arrive, le poisson finit par pourrir ». Absence du statut de marin, d'une retraite « respectable », d'un foyer des gens de la mer, interdiction de stationner les véhicules personnels à l'intérieur du port : les navigateurs pêcheurs crient à la marginalisation. « Nous avons fini par croire que cette pression exercée sur notre corporation répond aux intérêts de l'informel », explique t-on. Les pêcheurs n'excluent pas, dans les prochains jours, une augmentation des prix de la sardine ou carrément son' indisponibilité.
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Posté Le : 23/10/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : N. O.
Source : www.elwatan.com