C'est la conclusion que l'on peut tirer au vu des dernières actions de protestation enregistrées dans cette université, dont un sit-in, mercredi dernier, en face du siège du Rectorat. Une action qui sera suivie demain, dimanche, par une marche visant à revendiquer l'éradication du climat d'insécurité qui règne dans ladite université. C'est du moins ce que rapportent des enseignants exerçant dans différents départements de cette université dont celui de langue française. Ces enseignants parlent d'harcèlement et d'agressions morales et même physiques, d'intimidations et de menaces, etc.Les concernés interpellent ainsi, à travers ces actions de protestation, les plus hauts responsables du secteur de l'enseignement supérieur afin de réagir pour mettre un terme à cette situation qu'ils qualifient de délétère. «Nous prenons à témoin l'opinion publique de la gravité de la situation et nous alertons sur le fait que si cet état des lieux n'évolue pas positivement, la prochaine rentrée universitaire risque d'être compromise et les actions qui en découleraient encore plus radicales», soulignent les enseignants, travailleurs et étudiants qui se sont réunis jeudi dernier. Les concernés soulignent en outre qu'une situation de marasme et d'insécurité sans précédent sévit et persiste à l'université Mouloud-Mammeri en général et au campus de Hasnaoua en particulier. Ils dénoncent ce qu'ils qualifient de climat délétère et d'invivable. Selon les enseignants exerçant au département de langue française, il y a une poignée de personnes qui imposent leur diktat depuis le début de l'année. «Ils ont semé un climat de véritable terreur et qui n'est guère propice pour donner les cours et assurer les TD», souligne l'un des enseignants exerçant dans ce département. Qui sont ces individus' Il s'agit d'étudiants, répond-on mais qui imposent leur diktat au grand dam des enseignants et des autres étudiants studieux. Il faut rappeler dans le même sillage que cette année universitaire, l'université Mouloud-Mammeri a été le théâtre de nombreuses agressions dont les victimes ne sont autres que des étudiants. Le problème d'insécurité dure depuis plusieurs années, faut-il le rappeler. Mais il faut aussi souligner que la même université est prise en otage par des luttes politiciennes stériles mais très nuisibles au bon déroulement de la scolarité des étudiants.
Parfois, des grèves sont décidées dont les revendications sont très vagues! Ce qui a poussé des centaines d'étudiants, ne voulant pas perdre une ou plusieurs années de leurs vies inutilement, à effectuer des transferts vers d'autres universités où la scolarité se déroule plus normalement.
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Posté Le : 10/07/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Aomar MOHELLEBI
Source : www.lexpressiondz.com