Vivement les vacances scolaires, ont dû se dire les parents d'élève des trois paliers de l'Education nationale. Un vent de révolte souffle sur le secteur géré par Boubekeur Benbouzid.
Vivement les vacances scolaires, ont dû se dire les parents d'élève des trois paliers de l'Education nationale. Un vent de révolte souffle sur le secteur géré par Boubekeur Benbouzid.
Les décisions prise par le ministère de l'Education nationale sont vivement contestées par les enseignants, les contractuels, les inspecteurs, autres corps communs et ouvriers professionnels du secteur. Hier, ce sont quelque dizaines d'inspecteurs de l'enseignement primaire qui se sont rassemblés devant l'annexe de leur ministère de tutelle, pour protester contre la première mouture du 11 décembre du projet de statut particulier des fonctionnaires de l'Education. Ils contestent vigoureusement leur classification dans la catégorie 13. Selon eux, il s'agit là une inégalité de traitement avec les inspecteurs du moyen et du secondaire. Dans le communiqué qu'ils ont distribué au cours du rassemblement, les inspecteurs contestataires rappellent que le statut particulier des fonctionnaires de l'éducation nationale de 2008 avait unifié l'échelle de rémunération des inspecteurs. Ils exigent d'être traités et classés à la catégorie 17. En conséquence, ils revendiquent d'être rémunérés au niveau de cette échelle. Ils laissent entendre qu'ils remplissent les mêmes fonctions que les inspecteurs de l'enseignement moyen ou secondaire et qu'ils ont les mêmes qualifications. Samedi, ce sont les inspecteurs du primaire de Sidi Bel-Abbès qui ont boycotté les activités administratives et fermé les sièges des inspections en signe de protestation contre leur classification à la catégorie 13 comme le prévoit le projet de statut du personnel de l'Education nationale. Qualifiant d' « injuste » cette classification, la commission de wilaya des inspecteurs du secteur de l'Education et le bureau local de l'UNPEF, s'interrogent sur quels critères ont été élaborés les textes pour leur classification à la catégorie 13, au lieu de la catégorie 17, alors que de nombreux inspecteurs ont suivi, après concours, des formations qualifiantes. Ils préviennent que l'application des nouveaux textes vont avoir des « répercussions négatives » sur le fonctionnement des établissements du primaire et appellent la tutelle à corriger son erreur en prenant en compte les propositions émanant des différents syndicats de l'enseignement. Ils interpellent le ministre de l'Education nationale pour intervenir afin de revoir les critères des promotions et l'instauration d'un régime indemnitaire valorisant et ce en application de l'article 38 de la loi sur la Fonction publique. Demain, mardi 20 décembre, le Conseil des lycées d'Algérie (CLA), le Syndicat national des corps communs des ouvriers professionnels de l'Education nationale (Snccopen) et le Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP) observeront un rassemblement devant le ministère du Travail à Alger. Pour une fois, le rassemblement n'est pas lié à des revendications socio-professionnelles. Les trois organisations ambitionnent, à travers ce rassemblement, pouvoir amener les pouvoirs publics à revoir leur position et enfin leur accorder l'agrément tant attendu. Pour rappel ces organisations ont déposé leurs dossiers d'agrément depuis des années sans être fixé sur leur demande. Dans un communiqué rendu public les trois organisations syndicales se disent convaincues de la force que peut leur donner cette union en vue « d'obliger les pouvoirs publics à répondre aux revendications légitimes et légales du travailleur
algérien ». Pour clore ce mouvement de contestation qui souffle sur le secteur du département de Benbouzid, il y a lieu de signaler la volonté des enseignants contractuels à faire aboutir leurs revendications. Hier, ils étaient eux aussi, devant le ministère de l'Education nationale. Ils ne perdent pas espoir de voir le ministre revenir sur sa position qui a déclaré à partir de Laghouat : « Nous avons régularisé 30.000 enseignants contractuels et le reste, non régularisé, n'a rien à voir avec le secteur ». Il a précisé que ceux qui n'ont pas été régularisés « ne disposent pas d'un diplôme en relation avec l'enseignement ». « Il est hors de question de recruter des agronomes ou des ingénieurs en sciences maritimes pour encadrer nos enfants », a-t-'il martelé. Pour le ministre de l'Education nationale le dossier des enseignants contractuels est « clos définitivement ».
Les décisions prise par le ministère de l'Education nationale sont vivement contestées par les enseignants, les contractuels, les inspecteurs, autres corps communs et ouvriers professionnels du secteur. Hier, ce sont quelque dizaines d'inspecteurs de l'enseignement primaire qui se sont rassemblés devant l'annexe de leur ministère de tutelle, pour protester contre la première mouture du 11 décembre du projet de statut particulier des fonctionnaires de l'Education. Ils contestent vigoureusement leur classification dans la catégorie 13. Selon eux, il s'agit là une inégalité de traitement avec les inspecteurs du moyen et du secondaire. Dans le communiqué qu'ils ont distribué au cours du rassemblement, les inspecteurs contestataires rappellent que le statut particulier des fonctionnaires de l'éducation nationale de 2008 avait unifié l'échelle de rémunération des inspecteurs. Ils exigent d'être traités et classés à la catégorie 17. En conséquence, ils revendiquent d'être rémunérés au niveau de cette échelle. Ils laissent entendre qu'ils remplissent les mêmes fonctions que les inspecteurs de l'enseignement moyen ou secondaire et qu'ils ont les mêmes qualifications. Samedi, ce sont les inspecteurs du primaire de Sidi Bel-Abbès qui ont boycotté les activités administratives et fermé les sièges des inspections en signe de protestation contre leur classification à la catégorie 13 comme le prévoit le projet de statut du personnel de l'Education nationale. Qualifiant d' « injuste » cette classification, la commission de wilaya des inspecteurs du secteur de l'Education et le bureau local de l'UNPEF, s'interrogent sur quels critères ont été élaborés les textes pour leur classification à la catégorie 13, au lieu de la catégorie 17, alors que de nombreux inspecteurs ont suivi, après concours, des formations qualifiantes. Ils préviennent que l'application des nouveaux textes vont avoir des « répercussions négatives » sur le fonctionnement des établissements du primaire et appellent la tutelle à corriger son erreur en prenant en compte les propositions émanant des différents syndicats de l'enseignement. Ils interpellent le ministre de l'Education nationale pour intervenir afin de revoir les critères des promotions et l'instauration d'un régime indemnitaire valorisant et ce en application de l'article 38 de la loi sur la Fonction publique. Demain, mardi 20 décembre, le Conseil des lycées d'Algérie (CLA), le Syndicat national des corps communs des ouvriers professionnels de l'Education nationale (Snccopen) et le Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP) observeront un rassemblement devant le ministère du Travail à Alger. Pour une fois, le rassemblement n'est pas lié à des revendications socio-professionnelles. Les trois organisations ambitionnent, à travers ce rassemblement, pouvoir amener les pouvoirs publics à revoir leur position et enfin leur accorder l'agrément tant attendu. Pour rappel ces organisations ont déposé leurs dossiers d'agrément depuis des années sans être fixé sur leur demande. Dans un communiqué rendu public les trois organisations syndicales se disent convaincues de la force que peut leur donner cette union en vue « d'obliger les pouvoirs publics à répondre aux revendications légitimes et légales du travailleur
algérien ». Pour clore ce mouvement de contestation qui souffle sur le secteur du département de Benbouzid, il y a lieu de signaler la volonté des enseignants contractuels à faire aboutir leurs revendications. Hier, ils étaient eux aussi, devant le ministère de l'Education nationale. Ils ne perdent pas espoir de voir le ministre revenir sur sa position qui a déclaré à partir de Laghouat : « Nous avons régularisé 30.000 enseignants contractuels et le reste, non régularisé, n'a rien à voir avec le secteur ». Il a précisé que ceux qui n'ont pas été régularisés « ne disposent pas d'un diplôme en relation avec l'enseignement ». « Il est hors de question de recruter des agronomes ou des ingénieurs en sciences maritimes pour encadrer nos enfants », a-t-'il martelé. Pour le ministre de l'Education nationale le dossier des enseignants contractuels est « clos définitivement ».
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Posté Le : 19/12/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Sadek Belhocine
Source : www.lemidi-dz.com