Algérie

Grippe A-H1N1 : Le monde en état d'alerte


Grippe A-H1N1 : Le monde en état d'alerte
Depuis son apparition en avril dernier, le virus A-H1N1 n'a pas cessé de faire parler de lui. Elles sont près de 100 000 personnes à être touchées de par le monde. Les spécialistes redoutent une flambée des cas à la saison prochaine. L'OMS parle aujourd'hui de pandémie qui se propage dans le monde entier, plus vite que jamais. « Il (le virus) se répand à une vitesse sans précédent », a mis en garde l'Oms vendredi dernier. Lors des pandémies passées, il a fallu plus de six mois aux virus grippaux pour se propager aussi largement que le nouveau H1N1, en moins de six semaines », a souligné l'OMS en précisant tout de même « le caractère bénin des symptômes pour l'écrasante majorité des patients qui se rétablissent généralement, même sans traitement médical, en une semaine après l'apparition des premiers symptômes. » Pour l'OMS, le comptage des cas individuels n'est plus essentiel (dans les pays les plus affectés) pour suivre le niveau ou la nature du risque posé par le virus pandémique ou encore pour donner des indications sur la meilleure réponse à apporter à la maladie, a ajouté l'organisation qui a dit qu'elle allait se borner à fournir des informations uniquement sur les pays nouvellement affectés par l'épidémie. « En raison du nombre croissant de cas dans de nombreux pays où l'on assiste à une transmission communautaire durable du virus, il est extrêmement difficile, voire impossible, pour les pays d'essayer de confirmer les cas en laboratoire.En outre, dans ces pays, le recensement des cas n'est désormais plus essentiel pour contrôler le niveau ou la nature du risque que représente le virus pandémique, ou pour orienter l'application des mesures les plus appropriées pour y faire face », précise l'organisation onusienne. Mais cela ne doit pas empêcher de suivre, dans tous les pays, les événements inhabituels, tels que les groupes de cas graves ou mortels d'infection par le virus pandémique. L'OMS continuera à demander à ces pays de notifier les premiers cas confirmés et, dans la mesure du possible, de fournir le nombre hebdomadaire cumulé de cas et de décrire l'épidémiologie des premiers cas. « Il faut, cependant, encore suivre de près, dans tous les pays, les événements inhabituels, tels que les groupes de cas graves ou mortels d'infection par le virus pandémique A-H1N1 2009, les groupes de cas d'affections respiratoires exigeant une hospitalisation, ou les caractéristiques cliniques inexpliquées ou inhabituelles associées à des cas graves ou mortels », signale l'OMS, avant de préciser que « les changements inattendus, inhabituels ou notables des schémas de transmission sont d'autres signes éventuels d'une évolution des caractéristiques actuelles ». Au-delà du nombre de cas, l'attention aujourd'hui est portée sur l'éventuelle mutation du virus d'ici à l'hiver prochain. L'Oms redoute déjà une association entre le virus H5N1 et le virus H1N1. Plusieurs scénarios sont envisagés par des spécialistes, mais cela n'empêche pas la recherche d'aller de l'avant. Des chercheurs français tentent, depuis quelque semaines, d'anticiper d'éventuelles mutations ou combinaisons du virus de la grippe H1N1. « Depuis un mois environ, ils ont débuté des expériences sur la grippe porcine dans le but de comprendre comment elle développe sa résistance aux antiviraux, le Tamiflu et le Relenza », rapporte l'AFP.141 malades ont été vus au centre d'El KettarDepuis le 24 juin dernier, le centre de référence d'El Kettar a accueilli 141 malades suspects atteints de la grippe A H1N1. Sur ce nombre de cas, 12 ont été hospitalisés, prélevés puis traités. Trois d'entre eux ont été confirmés positifs au virus de la grippe A H1 N1. 15 autres ont été mis en quarantaine chez eux. Selon le Pr Dif, des consultations sont toujours assurées au niveau du service et plusieurs patients sont accueillis et orientés par d'autres collègues. Il y a aussi ceux qui viennent consulter suite à des symptômes de la grippe.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)