Grille des salaires

Les syndicats autonomes de l’Education dénoncent La nouvelle grille des salaires est dénoncée par les syndicats autonomes de l’Education et, dans les rangs de base, la grogne monte. Le CNAPEST grogne. Selon certaines sources, ses sympathisants et adhérents, en colère, rejettent la mouture de la nouvelle grille des salaires et les enseignants envisagent un mouvement de protestation. Ces derniers signalent que «les enseignants sont classés au 9e échelon alors que les licenciés, eux, sont au 11e». Cet écart semble ainsi très mal pris par eux. Pour certains responsables du CNAPEST, «il y a une contradiction dans la mesure où cette nouvelle grille est censée prendre en considération les diplômes obtenus, mais les enseignants n’en bénéficieront pas».Parmi les points que le CNAPEST désire voir réétudiés figure le salaire de base fixé à 22.000 Da, ce qui représente le tiers de celui des échelons les plus hauts, comme celui des médecins par exemple fixé à 66.000 Da. Rappelons que les enseignants avaient demandé que leurs salaires soient indexés à hauteur de 80% du salaire de base des hauts échelonnés. Le CNAPEST exige également la présence des syndicats du secteur public dans la confection des grilles des salaires afin que celles-ci ne soient pas déséquilibrées. L’autre syndicat autonome, l’Union nationale des travailleurs de l’Education, soutient l’idée d’un recours à des manifestations au cas où le gouvernement refuse de réviser sa copie. Pour les responsables de ce syndicat, «l’augmentation des salaires de 3000 Da est de la poudre aux yeux». Le CLA (Conseil des lycées d’Algérie) n’est pas en reste, et lui aussi joint sa voix à la contestation des syndicats autonomes. Ces syndicats trouvent par ailleurs injustifié que l’on fixe l’année 2008 pour l’entrée en vigueur de la grille des salaires. Ils prévoient à cette date une grande érosion du pouvoir d’achat. Ainsi, seule l’UGTA semble satisfaite de cette grille, considérée comme une avancée.