Algérie

Grèves dans les écoles à partir de lundi



Les différents syndicats, à  l'exception du Cnapest et de l'Unpef qui activeront ensemble, se sont entendus sur les dates afin que la protestation ait l'impact recherché. L'Union/Snapap débrayera pendant deux jours, les autres observeront une grève de trois jours. «La réunion tenue avec le ministre, le secrétaire général, le chef de cabinet pour essayer de trouver un terrain d'entente n'a donné aucun résultat», affirme Meziane Meriane du Snapest.
Des promesses non tenues
Ce syndicat demande la révision de l'échelle de classification, de la 13 à  la 14, pour les enseignants d'enseignement secondaire et technique ainsi que l'octroi de la prime d'indemnité des tâches complémentaires (IATC), négociée puis supprimée par la commission ad hoc en 2009. Le syndicat exige également la promulgation du décret portant refonte de la gestion des œuvres sociales ainsi que la prise en charge des problèmes particuliers des enseignants du Sud. Autres revendications : la diminution de l'imposition sur les salaires, la prise en charge des problèmes des enseignants du technique et la retraite après 25 ans de service. «Le passage de la classification de la 13 à  la 14 pour les PEST se fait avec des mesures draconiennes. Dix postes budgétaires pour 1600 enseignants, ce qui donne 160 ans pour accéder à  la 14.» La date de la grève n'a pas été choisie fortuitement, c'est la période des examens. «La date est choisie par la base. Elle ne voit rien venir et nous avons également constaté que les derniers statuts promulgués ont défavorisé les enseignants», ajoute M. Meriane. Les protestataires risquent-ils de pénaliser les élèves des classes d'examen ' «Nous aussi nous sommes pénalisés par l'inflation», répond le syndicaliste. Les mêmes revendications ont été soulevées par le Cnapest et l'Unpef qui soulignent que le régime indemnitaire de l'Education nationale est le moins important de tous les secteurs de la Fonction publique. Le Cnapest, appuyé par l'Unpef, demande la révision du régime indemnitaire. Ils insistent sur l'instauration de l'indemnité des activités et tâches complémentaires (IATC) à  hauteur de 50% du salaire principal. Pour ces trois syndicats, si leurs revendications ne sont pas prises en charge, ils reconduiront leur grève pendant trois jours à  compter du 2 mai prochain.
Sit-in en perspective
Par ailleurs, l'Union nationale du personnel des fonctionnaires du secteur de l'éducation affiliée au Snapap a, dans une déclaration rendue publique hier, confirmé son action protestataire de deux jours (lundi et mardi prochains). L'Union appelle particulièrement le personnel des paliers primaire et moyen à  adhérer à  cette grève pour exiger la promotion des enseignants du primaire ayant bénéficié de la formation en cours d'emploi à  l'échelle 12 et la possibilité d'être promus pour enseigner au moyen après 10 ans d'expérience. Le syndicat demande également de dispenser les directeurs des écoles primaires d'enseignement et de leur octroyer une prime de restauration et de transport pour mieux gérer leurs établissements. S'appuyant sur une plateforme de revendications, le SNTE décide de tenir des sit-in mardi prochain devant les différentes directions de l'éducation à  l'échelle nationale. Retraite, régime indemnitaire, statut particulier médecine du travail et œuvres sociales sont au menu.


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