Algérie

Grève ouverte à l'institut de la Pêche



Les travailleurs (personnel enseignant et administration) de l'institut technologique de la pêche et de l'aquaculture d'Oran ont entamé dimanche une grève illimitée. Par cette action de débrayage, ils dénoncent, selon leurs propos, le «parachutage par la tutelle d'un nouveau directeur recruté en 2006 en tant qu'enseignant à l'institut de Colo, alors que les anciens cadres, avec une trentaine d'années d'expérience et des diplômes spécialisés (doctorat en biologie, capitaine de pêche, ingénieurs…), sont placardisés».

 Les travailleurs, au nombre de 44, ferment les portes de l'institut depuis dimanche pour réclamer le limogeage du nouveau directeur fraîchement désigné par la tutelle. Ils exigent l'installation d'un «directeur compétent parmi les anciens cadres de cet institut». «C'est de l'injustice ! C'est le troisième directeur imposé par la tutelle à la tête de notre institut. Il ne dispose même pas d'un diplôme dans la spécialité. Nous avons appris que c'était un enseignant recruté en 2006 à Colo avec un diplôme de physique optique (optométrie)», lance en colère le SG de la section syndicale UGTA de cet institut. Et de s'interroger : «Pourquoi désigner un enseignant sans expérience dans la gestion administrative, à la tête d'un institut technologique?» Un autre représentant des travailleurs affirme : «Nous avons un directeur d'études depuis 1998 qui occupait la fonction de directeur par intérim. Pourquoi n'a-t-il pas été choisi alors qu'il a les diplômes et une vingtaine d'années d'expérience?» Les représentants des travailleurs vont plus loin en accusant ouvertement le ministère de tutelle de «politiser» le secteur de la pêche. Les concernés, qui tiennent un piquet de grève devant les portes de cet institut, ont exprimé leur détermination à aller jusqu'au bout de cette action jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. Ils ont ainsi adressé une lettre au ministère de tutelle pour demander «réparation de cette injustice».




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