Les passagers de la compagnie nationale Air Algérie ont été surpris, hier, par un mouvement de grève du personnel navigant. Un incident qui n'a pas manqué de perturber sérieusement le trafic sans engendrer, pour autant, une annulation de vol.C'est du moins ce qui nous a été assuré par la direction d'Air Algérie qui est entrée, immédiatement, en négociation avec le Syndicat autonome des pilotes (SPLA). Il n'en demeure pas moins que la protesta a, quand même, duré plusieurs heures pour prendre fin aux environs de 16h.Un temps aussi consacré au round de négociations entamé par Mohamed Abdou Bouderbala, en sa qualité de P-DG de la compagnie, et les représentants du syndicat, et passer, ainsi, en revue la liste des revendications restées en suspens déjà depuis un bon moment.Il apparaît clair que le SPLA ne fait que remettre sur le tapis des revendications déjà exposées du temps de l'ex-P-DG, en l'occurrence Mohamed Salah Boultif, et dont certaines personnes n'ont pas trouvé de voie de réalisation. Elles seraient, en général, d'ordre salarial, mais pas uniquement. Les doléances du PNT seraient inhérentes, entre autres, à la retraite et autres avantages estimés par les pilotes comme étant le droit le plus strict. Les deux parties sont, d'ailleurs, parvenues à un accord scellé par un PV, selon la direction d'Air Algérie, qui parle d'une conclusion à même de permettre une sortie de crise en mettant fin au débrayage. Il s'agit, selon le communiqué de la compagnie transmis hier à notre rédaction, de "l'établissement d'un programme de prise en charge de l'ensemble des points soulevés". Le document n'en dira pas davantage, mais une source syndicale nous a indiqué que "la situation ne pouvait durer. Les choses allaient de mal en pis sans que les revendications transcrites dans un accord bilatéral soient concrétisées, malgré de nombreuses promesses". Le syndicat n'est, en effet, pas à sa première grève pour avoir mené des mouvements similaires successivement en 2012 et en 2013 pour aborder "la réhabilitation" et enchaîner sur "le statut particulier", non sans inclure l'aspect financier.À noter que les pilotes adhérents au syndicat UGTA, et qui sont majoritaires dans la compagnie, n'ont pas pris part à ce débrayage.Nabila Saïdoun
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 05/05/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nabila Saidoun
Source : www.liberte-algerie.com