Algérie

GRÈVE DES TRAVAILLEURS DES COMMUNES



Le Syndicat des travailleurs du secteur des communes reste mobilisé. Il a annoncé hier un taux de suivi de 8% de leur troisième grève cyclique de trois jours relancée ce lundi.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Les travailleurs du secteur des communes dépendant du Snapap ont entamé, depuis le 14 mai dernier, un mouvement de protestation de trois jours renouvelable tous les quinze jours. Selon le syndicat, ce sont les travailleurs de 1 084 communes qui sont actuellement en grève. Les travailleurs communaux ont décidé de poursuivre la grève cyclique, évoquant le mutisme de la tutelle et son absence de réaction face aux revendications des grévistes. Selon M. Aït-Khelifa, vice-président de la Fédération nationale du secteur des communes, des dépassement ont été enregistrés ce lundi dans les wilayas de Boumerdès et Béjaïa, dans la région de Oued Ghir. Dans cette même wilaya, une marche sera organisée aujourd'hui en solidarité avec les greffiers en grève de la faim, annonce le syndicaliste. Il dira, par ailleurs, qu'il n'y a pas eu de contact avec la tutelle depuis le début de la protestation. Le syndicat dénonce la restriction des libertés syndicales et du droit des travailleurs à adhérer aux syndicats indépendants. Les communaux restent, ainsi, mobilisés jusqu'à la satisfaction de l'ensemble de leurs revendications. Il s'agit du respect des libertés syndicales, du droit de grève, de la réintégration de tous les syndicalistes suspendus de leurs postes de travail, de l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs des communes ainsi que de l'ouverture du dialogue avec la tutelle. Le syndicat exige aussi de participer à la révision du statut et du régime des primes et indemnités spécifiques aux travailleurs du secteur des communes. Les communaux tiennent aussi à l'intégration de tous les contractuels à leurs postes de travail et demandent à ce que soient revus les statuts particuliers des corps communs et des travailleurs professionnels, des chauffeurs et des gardiens et, enfin, l'annulation de l'article 87 bis de la loi 11/90.




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