Algérie

Grève des professeurs au CHU



Le mouvement de grève annoncé par le syndicat national des professeurs et maîtres assistants est massivement suivi par le corps hospitalo-universitaire de Sétif. « L'assemblée générale a voté pour une grève illimitée, et pourquoi pas le boycott, de l'enseignement et des examens, la tutelle n'ayant pas jugé utile de donner suite à nos revendications, ce qui nous oblige à reprendre le mouvement ; et nous aimerions prendre à témoin l'opinion publique », dira le Professeur Z. Soualili. D'après notre interlocuteur, le taux de suivi de la grève dépasse les 90% au CHU de Sétif, et les contestations ont atteint désormais un point de non-retour, à moins que les pouvoirs publics interviennent pour satisfaire les revendications socioprofessionnelles des gréviste. Selon lui, « les ambassades des pays d'Europe à Alger sont devenues des aspirateurs d'élite. A titre d'exemple, l'ambassade de France promet monts et merveilles aux professeurs algériens : tu déposes ton diplôme et sur simple test tout sera ponctué par un poste dans un hôpital en France avec un salaire de 3700 euros/mois. En dépit de ces offres mirobolantes, nous voulons rester ici en Algérie, notre pays ».


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