Algérie

Grève des étudiants en médecine



A travers ce mouvement de protestation, ils veulent attirer l'attention des hautes autorités du pays, dont le président de la République, sur ce qu'ils qualifient de «graves dépassements commis par certains professeurs». «Imaginez que lorsque nous voulions faire valoir nos droits, un professeur n'a pas hésité un instant à  nous demander de faire comme le Tunisien Bouazizi, en nous immolant par le feu». Ce professeur programme les dates des examens d'une manière anarchique, il affiche toujours les notes en retard, ce qui perturbe notre cursus. D'après nos interlocuteurs, les stages pratiques se font de plus en plus rares aux hôpitaux, alors que la pratique est primordiale dans leur cursus de futur médecin. «On reconnaît que les étudiants inscrits en quatrième année de médecine à  Alger sont meilleurs que ceux qui sont en sixième année à  Blida. Il ne faut pas s'étonner qu'il ne nous arrive même d'être formés par des résidents au lieu des maîtres assistants», regrettent les  étudiants.
 


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