Algérie

Grève de trois jours à l'université



Grève de trois jours à l'université
Les enseignants de l'université sont en colère. Une colère qu'ils vont notamment exprimer à travers un mouvement de grève.Les enseignants de l'université sont en colère. Une colère qu'ils vont notamment exprimer à travers un mouvement de grève.En effet, dès demain dimanche, l'université va renouer avec la protesta. Ce mouvement de débrayage, initié par le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), durera trois jours Ce syndicat, qui compte aussi organiser un rassemblement devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur au troisième jour de grève, soit mardi prochain, semble en vouloir beaucoup à la tutelle.Preuve en est sa décision d'initier un autre mouvement de protestation le mois prochain. En effet, trois autres jours de grève sont prévus les 5, 6 et 7 janvier. Le CNES menace aussi d'intensifier les actions de protestations au cas où, bien sûr, le ministère de répond pas favorablement à ses doléances.C'est dire combien la situation est très tendue, voire explosive à l'université. Le marasme semble ainsi assez profond au point de pousser le CNES à recourir à cette ultime solution radicale et, par voie de conséquence, de renouer avec la grève en rompant le modus vivendi avec la tutelle. Il faut savoir que l'université n'a pas connu de mouvement de protestation national depuis de très nombreuses années.En effet, à l'exception de quelques grèves initiées par ses sections locales, le CNES s'est abstenu de lancer un quelconque mot d'ordre pour une grève nationale. La coupe est donc pleine et le syndicat adresse, d'ailleurs, un chapelet de reproches à la tutelle accusée, de par ses pratiques, d'être à l'origine de ce marasme et de cette colère des enseignants.« A défaut de promesse dans la gouvernance et la gestion, ils excellent dans le harcèlement la menace des représentants syndicaux, élus démocratiquement et des enseignants qui osent défendre leurs droits les pus élémentaires » relève le CNES dans son communiqué en pointant un doigt accusateur en direction de l'administration.Le syndicat met aussi en avant les dangers qui « minent et menacentl'existence de l'université nationale, les harcèlements, les fausses promesses largement distillées dans les médias et la paupérisation qui touche l'ensemble du corps enseignant ». Le CNES accuse ainsi la tutelle de faire délibérément fi de ses promesses et engagements.Le syndicat dénonce aussi les recteurs des universités et les doyens des facultés de fouler au pied les lois et la réglementation en optant pour l'improvisation qui a un incommensurable impact négatif sur le fonctionnement de l'université. Il est de même reproché à l'administration de faire dans le harcèlement des enseignants et l'intimidation des syndicalistes.Dans ce cadre- là le CNES a fait cas, par le passé, des poursuites judicaires qui sont engagées contre des enseignants dans certaines universités, à l'exemple de celles de Constantine, Laghouat et Saida.En somme, pour le CNES , qui remet aussi sur le tapis la question du logement et de la revalorisation salariale, les 40 000 enseignants universitaires se débattent dans une insupportable situation de précarité.Ce syndicat a en outre annoncé avoir attiré, à maintes reprises, l'attention du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sur le marasme dans lequel est plongé l''université et sur l'urgente nécessité de trouver les solutions les meilleures à même de répondre favorablement aux préoccupations des enseignants. Mais apparemment tous les appels de pied lancés par le CNES, n'ont trouvé aucun écho favorable puisque, à en croire le syndicat, la tutelle, en faisant la sourde oreille, a indéniablement privilégié la politique de la fuite en avant.Et alors qu'il y a péril en la demeure le ministre de l'Enseignement supérieur, Tahar Hadjar, ne semble pas avoir pesé toute la mesure de cette menace qui pèse sur la stabilité l'université. Avant-hier jeudi il s'est juste contenté de dire, en marge d'une séance plénière au Conseil de la nation, que le CNES ne l'a pas avisé de cette grève et que les portes du dialogue sont ouvertes.En effet, dès demain dimanche, l'université va renouer avec la protesta. Ce mouvement de débrayage, initié par le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), durera trois jours Ce syndicat, qui compte aussi organiser un rassemblement devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur au troisième jour de grève, soit mardi prochain, semble en vouloir beaucoup à la tutelle.Preuve en est sa décision d'initier un autre mouvement de protestation le mois prochain. En effet, trois autres jours de grève sont prévus les 5, 6 et 7 janvier. Le CNES menace aussi d'intensifier les actions de protestations au cas où, bien sûr, le ministère de répond pas favorablement à ses doléances.C'est dire combien la situation est très tendue, voire explosive à l'université. Le marasme semble ainsi assez profond au point de pousser le CNES à recourir à cette ultime solution radicale et, par voie de conséquence, de renouer avec la grève en rompant le modus vivendi avec la tutelle. Il faut savoir que l'université n'a pas connu de mouvement de protestation national depuis de très nombreuses années.En effet, à l'exception de quelques grèves initiées par ses sections locales, le CNES s'est abstenu de lancer un quelconque mot d'ordre pour une grève nationale. La coupe est donc pleine et le syndicat adresse, d'ailleurs, un chapelet de reproches à la tutelle accusée, de par ses pratiques, d'être à l'origine de ce marasme et de cette colère des enseignants.« A défaut de promesse dans la gouvernance et la gestion, ils excellent dans le harcèlement la menace des représentants syndicaux, élus démocratiquement et des enseignants qui osent défendre leurs droits les pus élémentaires » relève le CNES dans son communiqué en pointant un doigt accusateur en direction de l'administration.Le syndicat met aussi en avant les dangers qui « minent et menacentl'existence de l'université nationale, les harcèlements, les fausses promesses largement distillées dans les médias et la paupérisation qui touche l'ensemble du corps enseignant ». Le CNES accuse ainsi la tutelle de faire délibérément fi de ses promesses et engagements.Le syndicat dénonce aussi les recteurs des universités et les doyens des facultés de fouler au pied les lois et la réglementation en optant pour l'improvisation qui a un incommensurable impact négatif sur le fonctionnement de l'université. Il est de même reproché à l'administration de faire dans le harcèlement des enseignants et l'intimidation des syndicalistes.Dans ce cadre- là le CNES a fait cas, par le passé, des poursuites judicaires qui sont engagées contre des enseignants dans certaines universités, à l'exemple de celles de Constantine, Laghouat et Saida.En somme, pour le CNES , qui remet aussi sur le tapis la question du logement et de la revalorisation salariale, les 40 000 enseignants universitaires se débattent dans une insupportable situation de précarité.Ce syndicat a en outre annoncé avoir attiré, à maintes reprises, l'attention du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sur le marasme dans lequel est plongé l''université et sur l'urgente nécessité de trouver les solutions les meilleures à même de répondre favorablement aux préoccupations des enseignants. Mais apparemment tous les appels de pied lancés par le CNES, n'ont trouvé aucun écho favorable puisque, à en croire le syndicat, la tutelle, en faisant la sourde oreille, a indéniablement privilégié la politique de la fuite en avant.Et alors qu'il y a péril en la demeure le ministre de l'Enseignement supérieur, Tahar Hadjar, ne semble pas avoir pesé toute la mesure de cette menace qui pèse sur la stabilité l'université. Avant-hier jeudi il s'est juste contenté de dire, en marge d'une séance plénière au Conseil de la nation, que le CNES ne l'a pas avisé de cette grève et que les portes du dialogue sont ouvertes.




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