Grève de la faim des travailleurs de la cimenterie d'Oggaz à Mascara

Dans un communiqué adressé au directeur général de l'entreprise Lafarge et au directeur du site Lafarge à Oggaz, la Ligue des droits de l'Homme de la wilaya de Chlef dénonce ce qu'elle qualifie de traitement "inadmissible et inconcevable" réservé aux travailleurs de la cimenterie d'Oggaz en grève de la faim illimitée depuis le 9 mars dernier. Il est indiqué, selon le même communiqué, que la situation concernant cette scabreuse affaire qui n'arrête toujours pas de faire parler d'elle, défraye continuellement la chronique. Le même document précise que toutes les revendications de l'ensemble des grévistes, qui ne sont toujours pas satisfaites, doivent être obligatoirement prises en charge par l'entreprise Lafarge. "Celle-ci s'est déjà engagée à répondre positivement aux doléances des travailleurs, à savoir leur réintégration, le paiement de leurs salaires et de leurs primes depuis leur licenciement, le retrait des plaintes engagées à leur encontre, leur prise en charge, notamment en matière de soins médicaux car plusieurs d'entre eux sont déjà atteints de différentes maladies, dans certains cas, graves, le respect des droits des travailleurs conformément au droit des travailleurs reconnu par la Constitution et le droit à l'exercice syndical", tient à indiquer le président de la Ligue locale des droits de l'Homme de la wilaya de Chlef dans ledit document. Celui-ci appelle, enfin, à une campagne de boycott de tous les produits et gammes de ciment de Lafarge en Algérie, en attendant la satisfaction totale de toutes les revendications avancées. Nous avons tenté, maintes fois, d'entrer en contact avec le signataire du document en question afin d'avoir plus d'informations sur l'évolution de cette situation, mais en vain.NomAdresse email