Algérie

Grève de l'Education: Les lycées paralysés



Le président du Syndicat national autonome des professeurs  de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Mériane, est revenu, hier, lors d'une conférence de presse sur les raisons de son adhésion à la grève des syndicats de l'éducation (Cnapest, Cla, Unpef, Satef et Cnec-Snapap). Il dira que son syndicat a manifesté son intention d'aller vers une grève lors des assises de son conseil national, le 25 septembre dernier. Il indiquera du coup que cette grève «traduit l'unité d'action des syndicats autonomes de l'Education nationale». «Aucune grève dans le secteur n'a connu autant de réussite depuis la grève de 2003 », a-t-il estimé. Tout en réitérant les revendications de son syndicat, le président du Snapest a indiqué qu'il a été reçu jeudi dernier au ministère de tutelle. Et de souligner que le «ministère n'a pas de prérogatives pour répondre aux doléances des enseignants . Et les réunions avec les syndicats ne sont provoquées que pour gagner du temps».

 Affirmant que le taux de suivi de la grève se situe entre 80 et 100 % dans toutes les wilayas et même à 100 % dans certaines d'entre elles, le président du Snapest a affirmé que les enseignants attendent que «le chef du gouvernement intervienne».

 Quant à la durée de ce débrayage (une semaine reconductible) pouvant perturber sérieusement l'année scolaire, «les syndicats n'y sont pour rien», a répondu le conférencier. «Nous n'allons pas de gaieté de coeur à cette grève», indique-t-il. Et d'ajouter que c'est au ministère d'assumer toutes les conséquences, tout en rappelant que «les enseignants eux aussi sont des parents d'élèves ». Les revendications du Snapest tournent autour du régime indemnitaire et son application rétroactive (à partir de janvier 2008). Un des points « qui a fait déborder le vase puisque la rétroactivité s'applique aux députés et d'autres et pas pour les enseignants !». Si l'on calcule les « pertes» pour les enseignants à cause de la circulaire du Premier ministre, entre janvier 2008 et janvier 2010 par exemple, selon une étude du syndicat, sont évaluées entre 12 et 19 millions de centimes, a-t-on indiqué. La réforme de la gestion des oeuvres sociales, la mise en place d'une véritable médecine du travail et également la revalorisation de l'enseignement technique et des professeurs du technique sont également mises en avant.         Le Snapest milite aussi pour que les enseignants des régions du sud bénéficient de certaines primes. Enfin, le syndicat tient toujours à sa «vieille revendication» d'une retraite après 25 ans de service.




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