Algérie

Grève de 7 jours à partir d'aujourd'hui



«Si la grève n'obtient pas l'écho escompté, 120 000 travailleurs vont marcher sur la capitale», a tonné Abdelhakim Aït Hamouda, porte-parole du SNTE. Lors d'un point de presse organisé, hier, avec Mourad Fertaki, coordinateur national des adjoints d'éducation, le porte-parole du SNTE n'a pas écarté la possibilité d'investir les rues de la capitale, et ce, malgré le maintien de l'interdiction des marches et rassemblements à  Alger. «Cette fois-ci, les travailleurs des 48 wilayas se donneront rendez-vous à  Alger», a déclaré le conférencier, qui tait la date de cet ultime recours pour les personnels des corps communs en plein désarroi. «On va utiliser tous les moyens légaux pour arracher nos droits. C'est le point de non-retour», affirme M. Aït Hamouda. Ce dernier s'attend, aujourd'hui, au gel des institutions éducatives à  l'échelle nationale, vu l'«ancrage dont jouit notre syndicat», estime le porte-parole du SNTE. Un autre facteur sur lequel l'administration s'appuie pour casser la grève est le travail des contractuels. «Il y 25% des contractuels qui assurent le double travail à  chaque fois qu'il y a une grève de quelques jours», a dénoncé M. Aït Hamouda, expliquant que c'est la raison pour laquelle le SNTE a opté pour une grève de 7 jours afin que la grève ait un écho dans la mesure où les contractuels ne pourront pas assumer la tâche des travailleurs permanents pendant plusieurs jours. Pour sa part, M. Ferkati est revenu sur le sit-in tenu avant-hier par les adjoints de l'éducation, condamnant vivement l'attitude des agents de l'ordre public.
 


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