Ce ne sont pas tous les élèves qui ont pu rejoindre leurs classes hier. Les syndicats de l'éducation sont allés, une nouvelle fois, vers un mouvement de grève perturbant relativement les trois paliers dans plusieurs régions du pays.Réagissant à ce mouvement de protestation initié et mené par l'intersyndicale de l'éducation, la ministre de la tutelle, Nouria Benghabrit, s'est dite prête à relancer le dialogue avec les parties syndicales afin de trouver un dénouement à cette situation affligeante pour les élèves. «Nous restons convaincus que la piste du dialogue est l'unique solution pour préserver la stabilité du secteur», avait souligné, avant-hier la ministre en marge de sa visite d'inspection à la wilaya d'Oran. Cependant, en cas d'obstination, le ministère prendra des mesures coercitives à l'égard des initiateurs de ce mouvement, considéré pour le moins inexpliqué.
Lors de ce déplacement, Mme Benghabrit a, également durci le ton et averti l'ensemble du collectif syndical des répercussions de cette action de protestation sur le secteur. De leurs côtés, les organisations syndicales estiment qu' «il est trop tard pour faire marche arrière», justifiant ainsi la relance de ce mouvement de grève par la lenteur de la prise en charge de leurs revendications, notamment, celles relatives à la protection de l'autorité pédagogique.
«Nous nous attendons à des engagements concrets de la part de la ministre», ont fait savoir les syndicalistes. Quant au Conseil National autonome du personnel enseignant du secteur tertiaire de l'éducation (Cnapest), refuse de prendre part à cette journée de grève.
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Posté Le : 21/01/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Samira Takharbouht
Source : www.lnr-dz.com