Grève dans l'éducation : Alger suit le mouvement...

L'appel lancé par l'Intersyndicale autonome de la fonction publique (IAFP) section éducation, le Conseil national autonome des professeurs d'enseignement secondaire technique (Cnapest) et le Conseil des lycées d'Alger (CLA), a été suivi dans la majorité des lycées. Au niveau du technicum et du lycée «El Karssa» de Ain Naâdja, les élèves sont retournés chez eux en cette matinée d'hier déclarée journée nationale de protestation.Les établissements du palier du secondaire de Dar El Beida, d'Alger centre et de Bab Ezzouar ont également gardé leurs portails fermés.Dans une déclaration commune, les syndicalistes ont appelé à  cette journée de protestation «Â contre le mutisme des pouvoirs publics face à  la situation socioéconomique».Pour l'IAFP, cette journée de protestation est motivée par «le constat établi dans les écoles et les lacunes répertoriées et qui sont d'ordre pédagogique et organisationnel». Sur le plan social, il est demandé «la modification du statut particulier, la promulgation du régime indemnitaire et l'intégration des contractuels». Coïncidant avec la Journée internationale de l'enseignant, l'appel à  la grève a concerné tous les paliers mais le suivi n'a, par contre, concerné que le secondaire où on a noté un suivi plus ou moins large dans les différents établissements de la wilaya. Les syndicats autonomes de l'Education nationale ayant participé à  ce mouvement de débrayage comptent faire du 05 octobre «une date symbole de la lutte pour les droits et les libertés syndicales». Joint hier, le porte-parole du Conseil des lycées d'Alger (CLA), Idir Achour, a qualifié de «Â tsunami » le taux de suivi de la grève dans les lycées et de moyen dans les autres paliers.