Algérie

GREVE D'ALGER : Les communaux lancent un ultimatum


La coordination des sections syndicales des communes d'Alger, agissant pourtant sous la chapelle de l'UGTA, a décidé, dans sa réunion tenue hier à Ain-Bénian, d'accorder un ultimatum de 15 jours à la tutelle. Cette dernière est sommée de répondre favorablement à la plateforme de revendications, à défaut de quoi, les communaux reprendront un débrayage, ouvert cette fois-ci. Un délai que les secrétaires généraux des sections syndicales ont dû presque «imposer» tant la base, dira Arezki Amrani, chargé à l'organique et à la communication au sein de la coordination, «brûle d'envie d'en découdre avec la tutelle», accusée de «silence incompréhensible» à leur égard. «Les travailleurs jugent ce délai très long», avant de dénoncer, « des pressions et autres intimidations multiformes subies tout au long de ces 8 jours de grève». Notre interlocuteur pour qui les deux premiers points de la plateforme de revendications, à savoir une revalorisation salariale pour tous les travailleurs communaux avec un salaire minimal de 40 000 dinars et l'intégration dans leurs postes de tous les employés contractuels et temporaires avec effet rétroactif depuis 2008, sont non négociables. Il dénoncera la toute dernière démarche de l'Union locale d'Alger de l'UGTA qui vise à «diaboliser notre mouvement». Par ailleurs, M. Amrani pointe une convention signée avec le syndicat de Netcom, l'entreprise publique de ramassage des ordures ménagères qu'elle assure au niveau d'une trentaine de communes de la capitale. Une convention de «diversion», selon lui, qui ne répond que partiellement aux revendications des travailleurs puisque puisqu'elle ne concerne que les primes de paniers et de transport.
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