Le syndicat national des professeurs d'enseignement paramédical (SNPEPM) a
adressé, hier, au ministre de la
Santé, de la
Population et de la Réforme hospitalière (MSPRH) un préavis de grève
de dix jours à compter du 30 octobre prochain. Dans ce préavis, le SNPEPM
justifie la décision de recourir à la grève par l'absence de réponse à la
demande d'entrevue envoyée à M. Ould Abbas, le 2
octobre 2011, pour lui présenter leurs revendications. Le syndicat national des
professeurs d'enseignement paramédical veut transmettre au MSPRH «l'insatisfaction
et le sentiment d'injustice de la corporation concernant la place qui leur est
réservée par le nouveau statut particulier des paramédicaux» promulgué en mars
dernier dans le décret exécutif n°11-121.
L'assemblée générale des PEPM estime, à ce propos, que «la nouvelle
nomenclature limite la progression dans la carrière», et considère que «les
conditions d'accès aux divers grades et emplois supérieurs correspondants ne
répondent pas aux attentes et aux aspirations de l'enseignant formateur». Il
est également reproché au régime indemnitaire de cette catégorie de consacrer
«une disparité flagrante en matière de calcul des indemnités et l'absence
totale de primes spécifiques».
De ce qui précède, le SNPEPM dresse une série de revendications relatives
au statut particulier, aux conditions de travail et au régime indemnitaire. Outre
la revendication de la clarification par rapport à leur mise sous double
tutelle, les professeurs d'enseignement paramédical veulent l'institution d'un
«diplôme de master professionnel ou titre reconnu équivalent avec l'intégration
des PEPM en activité» et la possibilité de «transition vers le master de
recherche (académique)» pour ceux qui le souhaitent. Le syndicat revendique
également une définition précise des «tâches spécifiques inhérentes à la
fonction d'enseignant formateur» ainsi que la «réadaptation du volume horaire
hebdomadaire» afin de tenir compte des «contraintes liées à la fonction
d'enseignement et de formation», l'instauration de «nouveaux grades» et
«l'accès aux postes et aux fonctions supérieures». Concernant le régime
indemnitaire, le SNPEPM demande que l'indemnité de qualification soit «revue à
la hausse de 45% sur la base du salaire principal» et l'indemnité d'expérience
à un «taux de 4% par échelon». Les enseignants du paramédical souhaitent aussi
le passage de l'indemnité de documentation pédagogique forfaitaire de 3.000 à 8.000
DA. Il est aussi revendiqué l'attribution mensuelle de l'indemnité
d'encadrement des stages pratiques et son calcul à 45% du salaire principal. Les
PEPM veulent aussi l'instauration d'une «prime d'encadrement des mémoires de
fin d'études» à 15% sur le salaire principal, d'une «prime de contagion» de 8.000
DA en raison des «risques» auxquels sont exposés les formateurs «au niveau des
unités de soins» et, enfin, d'une «prime d'accompagnement et de soutien
pédagogique» calculée à 15% du salaire principal.
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Posté Le : 19/10/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : M Mehdi
Source : www.lequotidien-oran.com