Depuis hier, le personnel de l'Institut national de formation supérieure
des paramédicaux (INFSPM), l'ex-ITSP, observe une
grève illimitée avec une seule exigence : le départ du directeur. Les grévistes
comptent aller vers des actions extrêmes à savoir l'interdiction à leur premier
responsable l'entrée à l'établissement, si dans trois jours la tutelle ne le
suspend pas. Regroupés hier au niveau de l'établissement, les protestataires
affirment que leur action a été bien réfléchie et n'a pas eu d'incidences sur
la bonne marche de l'établissement et a été entamée après que toutes les
activités pédagogiques ont été achevées pour ne pas pénaliser les stagiaires. Ils
reprochent au directeur ses mesures arbitraires à l'encontre de plusieurs
agents et à tous les niveaux et n'affiche aucun sens de communication et prend
des décisions d'une façon unilatérale méprisant ainsi tous ses collaborateurs.
Dans une lettre adressée à leur tutelle à savoir le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le
personnel en question fait un véritable réquisitoire contre leur premier
responsable relevant le harcèlement moral contre les agents, le recrutement
illégal de personnel ainsi que d'autres défaillances. Les signataires du
courrier demandent de la tutelle l'envoi d'une commission d'enquête afin de
faire toute la lumière sur cette situation en demandant des comptes au mis en
cause.
Pour sa part, le directeur a tenu à souligner que cette grève est
illégale du fait qu'elle n'a pas été précédée d'un préavis accompagné d'une
plate-forme de revendications. A ce propos, les grévistes soutiennent que par
manque de section syndicale, il était illégal de déposer un préavis de grève.
Le premier responsable de l'établissement précise qu'il a réuni toutes
les conditions pour le renouvellement de la section syndicale et que le
personnel n'a affiché aucun intérêt.
Concernant les accusations, notre interlocuteur a tenu fermement à
déclarer que ce sont les agents les moins efficients dans leur travail qui
refusent de se plier aux exigences de leur mission. Il prendra l'exemple
d'enseignants qui ne respectent pas leur volume horaire et qu'au lieu de 30
heures, ils n'ont assuré que 6 heures et que les absences devaient être
sanctionnées.
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Posté Le : 27/06/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah C
Source : www.lequotidien-oran.com