Algérie

Grève à l'ITSP



Depuis hier, le personnel de l'Institut national de formation supérieure des paramédicaux (INFSPM), l'ex-ITSP, observe une grève illimitée avec une seule exigence : le départ du directeur. Les grévistes comptent aller vers des actions extrêmes à savoir l'interdiction à leur premier responsable l'entrée à l'établissement, si dans trois jours la tutelle ne le suspend pas. Regroupés hier au niveau de l'établissement, les protestataires affirment que leur action a été bien réfléchie et n'a pas eu d'incidences sur la bonne marche de l'établissement et a été entamée après que toutes les activités pédagogiques ont été achevées pour ne pas pénaliser les stagiaires. Ils reprochent au directeur ses mesures arbitraires à l'encontre de plusieurs agents et à tous les niveaux et n'affiche aucun sens de communication et prend des décisions d'une façon unilatérale méprisant ainsi tous ses collaborateurs.

Dans une lettre adressée à leur tutelle à savoir le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le personnel en question fait un véritable réquisitoire contre leur premier responsable relevant le harcèlement moral contre les agents, le recrutement illégal de personnel ainsi que d'autres défaillances. Les signataires du courrier demandent de la tutelle l'envoi d'une commission d'enquête afin de faire toute la lumière sur cette situation en demandant des comptes au mis en cause.

Pour sa part, le directeur a tenu à souligner que cette grève est illégale du fait qu'elle n'a pas été précédée d'un préavis accompagné d'une plate-forme de revendications. A ce propos, les grévistes soutiennent que par manque de section syndicale, il était illégal de déposer un préavis de grève.

Le premier responsable de l'établissement précise qu'il a réuni toutes les conditions pour le renouvellement de la section syndicale et que le personnel n'a affiché aucun intérêt.

Concernant les accusations, notre interlocuteur a tenu fermement à déclarer que ce sont les agents les moins efficients dans leur travail qui refusent de se plier aux exigences de leur mission. Il prendra l'exemple d'enseignants qui ne respectent pas leur volume horaire et qu'au lieu de 30 heures, ils n'ont assuré que 6 heures et que les absences devaient être sanctionnées.




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