Algérie

Greffes rénales : les donneurs de reins se font rares Oran : les autres articles



Au stade terminal de la maladie des reins, la transplantation est le seul traitement qui permette aux malades de retrouver une vie quasi normale.Cependant, à Oran, le problème de manque de donneurs se pose toujours. Seulement 26 greffes rénales ont été réalisées par le service d'hémodialyse du centre hospitalo-universitaire d'Oran durant les deux dernières années. Le service est doté d'un plateau technique très sophistiqué et les compétences humaines ne manquent pas, mais le problème qui se pose est celui du manque de donneurs. «Nous pouvons réaliser jusqu'à 50 greffes rénales par an. Le seul problème se pose en termes de disponibilité de cet organe», souligne une source du service. Selon les spécialistes, «il aurait été possible de développer la greffe rénale et à partir de donneurs en mort encéphalique, si les responsables concernés avaient donné de l'importance à ses nombreuses doléances relatives à la nécessité d'avoir un centre d'organes à Oran».
La législation algérienne sur la greffe des organes qui date de 1985 est «totalement inadaptée», elle ne permet pas de répondre aux besoins des malades. Il y a lieu de signaler que l'établissement hospitalier du 1er - Novembre à Oran avait programmé pour l'année 2012 environ 350 greffes, tous types confondus, dont dix greffes hépatiques, 25 greffes rénales contre cinq réalisées en 2010, une greffe de poumon et 300 greffes de moelle contre 100 réalisées en 2010. La majorité de ces greffes n'a pas été effectuée. Selon les spécialistes, cette situation est due au manque de donneurs.


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