Algérie

Greffe rénale :120 dialysés attendent à Daksi



De juin à septembre en cours, la clinique rénale de Daksi a enregistré à peine huit greffes rénales sous la conduite du professeur Dahdouh et de son équipe composée d'une dizaine de chirurgiens spécialisés.

Selon ce responsable, «trois autres transplantations auront lieu au cours du mois d'octobre alors que dix patients seront vraisemblablement opérés dans les prochaines semaines».

Pas moins de 120 malades dialysés sont inscrits à Daksi et attendent des dons de parents apparentés pour être éventuellement greffés à leur tour. Le nombre de ces gestes opératoires est jugé insuffisant et à ce sujet, le professeur Dahdouh affirme que «toutes ces lenteurs sont étroitement liées à l'absence de donneurs et surtout à la réticence de certains parents à donner un rein, même à leurs plus proches parents, alors que le donneur n'encourt aucun risque et son «don de vie» constitue plutôt un acte de charité inestimable.

Sur le plan de la religion et contrairement à ce que certains pensent, «l'Islam, précise le professeur Dahdouh, encourage la transplantation de tout genre». Et de donner l'exemple, de l'Arabie Saoudite, berceau de l'Islam, où l'on enregistre pas moins de 3.000 opérations par an.» Ces réticences et ces difficultés demandent une campagne d'explication permanente et tous ces gestes de sensibilisation relèvent du secteur de la santé, des médias, de la mosquée et de la société civile en général.

Questionné sur le prélèvement des organes sur les cadavres, ce qui est une autre alternative, le professeur Dahdouh nous explique «que ce procédé, n'est pas aussi simple qu'il le paraît. Avant tout, il faudrait que le cadavre soit encore à l'état de mort cérébrale pour que la greffe puisse, éventuellement, avoir lieu. Mais le plus dur est de demander aux parents des malades qui n'ont pas encore quitté l'hôpital, l'autorisation de prélever sur leur proche parent, tel ou tel organe.




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