Gravir des marches au niveau africain

Le basket-ball ne cesse de susciter de l'engouement d'année en année que ce soit en Algérie ou dans le monde. Connaissant des modifications dans les règlements, notamment le partage du match en quatre quarts-temps de 10 minutes, cette discipline a retrouvé de la sérénité en Algérie après plus de 50 ans d'existence. Ce n'est qu'en 1963 que le basket-ball algérien a eu sa première fédération. Cette instance a contribué à la naissance de plusieurs générations dorées durant cinq décennies. Des joueurs talentueux ont marqué l'histoire de ce sport, même s'ils n'ont pas réussi à décrocher le premier titre continental. La génération des Harouni, Benramdane, Oukid et consorts est la seule qui s'est qualifiée en une finale d'un championnat d'Afrique en 2001 au Maroc. Ce qui lui a permis de participer pour la première fois dans un championnat du monde, à savoir celui d'Indianapolis en 2002. Depuis 2012, Rabah Bouarifi est le président de la FABB. Venu pour terminer l'année du mandat de 2008, il a été élu en février 2013 pour un cycle olympique. Ancien international et sélectionneur, il a mis son expérience au service du développement d'un sport, qui a été freiné dans son évolution par divers problèmes. Après avoir réorganisé les équipes nationales toutes catégories, Bouarifi espère augmenter le nombre de licenciés estimé à 20.500 licenciés. A cela s'ajoute la formation d'une relève digne d'ici jusqu'à 2017, sans oublier de maintenir la participation régulière des différentes sélections nationales lors des championnats d'Afrique. Durant le challenge continental, la FABB ambitionne d'avoir une courbe ascendante.