Il semble bien que l'une des conditions d'éligibilité n'a pas été respectée par deux candidats.Vendredi dernier, après l'expiration des délais de dépôt de recours et de celle de l'étude des recours, la commission électorale a rendu publique la liste définitive des candidats à l'élection du président de la LFP et de son bureau exécutif prévue demain au Centre technique national de Sidi Moussa. Ainsi, les candidats à la présidence de la LFP retenus par la commission électorale sont : Arrab Azzedine, El-Morro Mohamed, Lahlou Morad et Meddaouar Abdelkrim.
Pour les candidats au bureau exécutif, la LFP cite Adrar Akli, Belabes Abdelhafid, Benlekhdar Mourad, Benabderahmane Nassim, Messaoudene Djamel, Sakhri Mohamed, Belguidoum Farouk, Boualem Mohamed, Herrada Mabrouk, Zaïm Abdelbasset. Les nouveaux statuts de la Ligue de football professionnel adoptés le
29 mai en assemblée générale constitutive organisée au siège de la FAF, a fixé aux candidats aux fonctions de membres du bureau exécutif ou de président de la LFP des conditions d'éligibilité à savoir : "Être membre de l'assemblée générale, être de nationalité algérienne, être âgé au minimum de 25 ans, jouir de ses droits civils et civiques, ne pas avoir subi de sanction sportive égale ou supérieure à deux années durant les cinq années précédant la date de l'assemblée générale élective, ne pas avoir été condamné pour des délits infamants. Avoir un niveau de formation justifié, soit par des études universitaires, soit par l'exercice d'une fonction de responsabilité supérieure au sein du secteur public ou privé. Avoir exercé des responsabilités dans des institutions ou associations de football pendant les trois dernières années précédant l'assemblée générale élective, ne pas avoir enfreint les dispositions de la convention liant la LFP à la FAF." Or, c'est justement cette dernière condition qui pose problème pour deux candidats à savoir Arrab Azzedine candidat à la présidence et Benabderahmane Nassim, candidat au bureau exécutif. Pourquoi ' Il faut savoir qu'Arrab et que Benabderahmane faisaient partie de l'ancien bureau mené par Mahfoud Kerbadj, accusé justement par la FAF d'avoir "enfreint les dispositions de la convention liant la LFP à la FAF", raison pour laquelle il a été évincé l'hiver dernier de la LFP. C'est une responsabilité collective à laquelle Arrab et Benabderahmane ne peuvent pas se soustraire.
Ils auraient dû être, donc, déclarés inéligibles par la commission électorale. Pourquoi donc leurs dossiers ont-ils été acceptés, d'autant plus que les observateurs prêtent l'intention à la FAF d'avoir délibérément posé cette condition pour barrer la route à un éventuel retour de Mahfoud Kerbadj ' Pourquoi d'autres dossiers ont été rejetés conformément, justement, à ces mêmes conditions d'éligibilité '
SAMIR LAMARI
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Posté Le : 20/06/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Samir LAMARI
Source : www.liberte-algerie.com