Plusieurs quartiers toujours sans eau
Le calvaire qu’endurent certains habitants d’Oran ouest, à cause de la perturbation dans la distribution de l’eau, date depuis maintenant plusieurs mois...
Les citoyens ne savent plus à quel saint se vouer face à cette situation qui les pénalise fortement. «Pourtant, soutiennent-ils, les services concernés ont été avisés à maintes reprises de cette situation», affirmant que «nonobstant le fait, aucune solution n’a été trouvée à ce jour». «Le plus drôle dans l’histoire, explique un habitant, c’est que ces perturbations ne touchent pas tout le quartier.» Il s’agit, en effet, de certaines rues seulement comme la rue de Liège, la rue Brunie et la rue Loumi Mustapha. Les rares fois où l’eau arrive dans les robinets c’est au compte-gouttes. «Même ceux qui ont la chance de disposer d’une pompe hydraulique sont confrontés à ce problème qui s’est amplifié pendant la saison estivale», souligne-t-on encore. «Devant cette situation handicapante, diront encore une fois ces riverains, notre seule alternative est d’avoir recours aux colporteurs d’eau douce qui ont vite fait d’afficher une augmentation des prix des citernes». A ce propos, H.M., habitant à la rue Loumi Mustapha à Eckmühl, dira: «Chaque matin que Dieu fait, avant de me rendre au boulot, je dois laisser entre 200 et 300 DA à ma femme pour l’achat de ce liquide devenu si précieux!» Une petite opération arithmétique donne une idée sur la somme déboursée par ce père de famille en un mois. «Et qu’est-ce que ce sera pendant le ramadan?» interrogera-t-il. M.M., habitant à la rue de Liège est lui aussi offusqué par la situation qu’il endure. «Cela fait longtemps, dira ce père de famille, que nous n’avons pas eu la chance de voir nos robinets offrir une goutte d’eau. Nous avons eu beau frapper à toutes les portes et faire moult réclamations, mains en vain!» «Et si ça ne tenait qu’à cela, les choses n’auraient pas été si dramatiques», souligne-t-on encore. «Le hic dans tout cela ce sont les factures d’eau qui sont plus que salées», précisent ces habitants. «Nous n’avons presque pas d’eau dans nos robinets et nous continuons à recevoir des notes faramineuses», soutient-on. Contactés à cet effet, les services concernés expliqueront «cette parcimonie» dans la distribution de l’eau par les faibles quantités disponibles. Ils ajouteront que pour remédier à la situation, les citoyens sont approvisionnés par les citernes de la SEOR. «Même si l’on sait que cela n’est pas une solution, on tente par tous les moyens de ne pas les pénaliser», affirment nos sources.
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H.Y.
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Posté Le : 30/08/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com