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Grave crise humanitaire à l'horizon Effets combinés des évènements au Mali


Grave crise humanitaire à l'horizon                                    Effets combinés des évènements au Mali
Il y a urgence : les effets combinés de la sécheresse, des violences et des graves atteintes aux droits de l'Homme commis dans le Nord font que cette région est «au bord du désastre humanitaire», selon Amnesty International. Le front anti-junte, qui regroupe partis politiques et organisations de la société civile, a appelé l'Onu à intervenir d'urgence «pour éviter une catastrophe humanitaire» en particulier à Gao où «des menaces d'interruption des fournitures d'eau et d'électricité planent» et où «des enlèvements de petites filles sont également signalés», selon le président de ce front, Siaka Diakité. Oxfam qui «craint que la combinaison des conséquences dévastatrices des combats et de l'insécurité ainsi que l'aggravation de la situation alimentaire ne produise un plus grand nombre de réfugiés dans la région», où il y a déjà plus de 210.000 réfugiés et déplacés depuis le déclenchement de la rébellion du MNLA mi-janvier. World Vision craint aussi «l'impact négatif et de grande envergure» des sanctions sur les démunis. Ces deux ONG demandent la levée de l'embargo imposé par la Cédéao, car «la fermeture des frontières signifie que les prix des denrées alimentaires, déjà élevés, vont encore augmenter et être hors de portée des plus pauvres», selon Warld Vision. Une mission de la Cédéao, conduite par le ministre burkinabé des Affaires étrangères Djibril Bassolé, se trouvait toujours vendredi à Bamako pour des pourparlers avec la junte dirigée par le capitaine Amadou Sanogo à qui il est demandé un retour à l'ordre constitutionnel en échange de la levée de l'embargo.
Il y a urgence : les effets combinés de la sécheresse, des violences et des graves atteintes aux droits de l'Homme commis dans le Nord font que cette région est «au bord du désastre humanitaire», selon Amnesty International. Le front anti-junte, qui regroupe partis politiques et organisations de la société civile, a appelé l'Onu à intervenir d'urgence «pour éviter une catastrophe humanitaire» en particulier à Gao où «des menaces d'interruption des fournitures d'eau et d'électricité planent» et où «des enlèvements de petites filles sont également signalés», selon le président de ce front, Siaka Diakité. Oxfam qui «craint que la combinaison des conséquences dévastatrices des combats et de l'insécurité ainsi que l'aggravation de la situation alimentaire ne produise un plus grand nombre de réfugiés dans la région», où il y a déjà plus de 210.000 réfugiés et déplacés depuis le déclenchement de la rébellion du MNLA mi-janvier. World Vision craint aussi «l'impact négatif et de grande envergure» des sanctions sur les démunis. Ces deux ONG demandent la levée de l'embargo imposé par la Cédéao, car «la fermeture des frontières signifie que les prix des denrées alimentaires, déjà élevés, vont encore augmenter et être hors de portée des plus pauvres», selon Warld Vision. Une mission de la Cédéao, conduite par le ministre burkinabé des Affaires étrangères Djibril Bassolé, se trouvait toujours vendredi à Bamako pour des pourparlers avec la junte dirigée par le capitaine Amadou Sanogo à qui il est demandé un retour à l'ordre constitutionnel en échange de la levée de l'embargo.
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