Algérie

Grands ministères et voracité du MSP



Grands ministères et voracité du MSP
Après les folles rumeurs de l'après- législatives du 10 mai dernier donnant tour à tour comme Premier ministre Ahmed Ouyahia, Abdelaziz Belkhadem, Tayeb Louh, Amar Ghoul et Abdelmalek Sellal, les choses semblent être rentrées subitement dans l'ordre. Petit à petit, et ce après qu'on eut exprimé son indignation face au retard enregistré dans la formation du gouvernement, l'on en est venu par la suite à considérer que rien ne presse et que la formation d'un nouvel Exécutif pouvait bien attendre. Donc d'autres rumeurs supplantant les premières, ont propagé l'idée selon laquelle en haut lieu, on ne se formaliserait pas, outre mesure, des traditions qui étaient à l''uvre, et qui consistaient à mettre en place un nouveau cabinet sitôt que les résultats des élections ont été validés par le Conseil constitutionnel. L'important susurre-t-on, est de consacrer le temps qu'il faut pour construire quelque chose de sérieux. Maintenant on parle de « grands ministères » qui réuniraient chacun plusieurs départements, assortis de secrétaires d'Etat. La nouvelle peut être reçue différemment selon qu'on est simple citoyen, parti politique, ou ministrable. La chose serait envisageable, c'est-à-dire la mise en place du nouveau gouvernement qui succédera à celui d'Ahmed Ouyahia, juste après la fête de l'Indépendance, dont on commémore le cinquantième anniversaire. Mais ces nouvelles rumeurs ont ceci d'intéressant qu'elles ont trouvé un écho au moins auprès d'un chef de parti. Il s'agit en l'occurrence de Bouguerra Soltani, président du MSP et porte-parole de l'Alliance de l'Algérie verte. Ce parti dont le Conseil consultatif avait décidé de la non-participation au futur gouvernement, semble à présent disposé à y renoncer pour peu qu'on y mette les formes. En effet dans une déclaration au sortir d'un colloque dédié au fondateur du parti, cheikh Mahfoud Nahnah, le chef du MSP n'a pas écarté l'éventualité de rejoindre le gouvernement. «Je pense a-t-il déclaré que le Président s'atelle à mettre en place un nouveau gouvernement pour l'après-5 Juillet, un gouvernement qui sera avec de nouveaux visages pour amorcer le deuxième cinquantenaire de l'Indépendance de l'Algérie ». Et d'ajouter : «Si Bouteflika sent le besoin d'aller vers la constitution d'un gouvernement d'unité nationale et de salut et qu'il veut nous mettre à contribution, dans ce cas, nous ouvrirons un débat quant à notre participation. Mais, s'il décidait d'opérer un léger changement seulement, nous n'allons pas accepter de revenir au gouvernement qu'on vient de quitter ». Pour qui connaît la voracité du MSP, et ses inclinations avérées pour l'entrisme, ce sera pour lui l'occasion à ne pas rater pour se tailler l'un de ces grands ministères et son panel de secrétaires d'Etat. Tout porte à croire que le parti islamiste est en proie à de grands rêves. Si Bouguerra en parle, c'est que peut-être, il a été approché en ce sens. Il ne lui reste donc qu'à maquiller le fait que son parti n'a aucun principe sinon celui de vouloir manger à pleines dents dans le gâteau étatique. Oubliée donc la révolte à la cérémonie d'ouverture de l'APN, dénonçant la fraude, oubliés donc les cartons rouges.
Après les folles rumeurs de l'après- législatives du 10 mai dernier donnant tour à tour comme Premier ministre Ahmed Ouyahia, Abdelaziz Belkhadem, Tayeb Louh, Amar Ghoul et Abdelmalek Sellal, les choses semblent être rentrées subitement dans l'ordre. Petit à petit, et ce après qu'on eut exprimé son indignation face au retard enregistré dans la formation du gouvernement, l'on en est venu par la suite à considérer que rien ne presse et que la formation d'un nouvel Exécutif pouvait bien attendre. Donc d'autres rumeurs supplantant les premières, ont propagé l'idée selon laquelle en haut lieu, on ne se formaliserait pas, outre mesure, des traditions qui étaient à l''uvre, et qui consistaient à mettre en place un nouveau cabinet sitôt que les résultats des élections ont été validés par le Conseil constitutionnel. L'important susurre-t-on, est de consacrer le temps qu'il faut pour construire quelque chose de sérieux. Maintenant on parle de « grands ministères » qui réuniraient chacun plusieurs départements, assortis de secrétaires d'Etat. La nouvelle peut être reçue différemment selon qu'on est simple citoyen, parti politique, ou ministrable. La chose serait envisageable, c'est-à-dire la mise en place du nouveau gouvernement qui succédera à celui d'Ahmed Ouyahia, juste après la fête de l'Indépendance, dont on commémore le cinquantième anniversaire. Mais ces nouvelles rumeurs ont ceci d'intéressant qu'elles ont trouvé un écho au moins auprès d'un chef de parti. Il s'agit en l'occurrence de Bouguerra Soltani, président du MSP et porte-parole de l'Alliance de l'Algérie verte. Ce parti dont le Conseil consultatif avait décidé de la non-participation au futur gouvernement, semble à présent disposé à y renoncer pour peu qu'on y mette les formes. En effet dans une déclaration au sortir d'un colloque dédié au fondateur du parti, cheikh Mahfoud Nahnah, le chef du MSP n'a pas écarté l'éventualité de rejoindre le gouvernement. «Je pense a-t-il déclaré que le Président s'atelle à mettre en place un nouveau gouvernement pour l'après-5 Juillet, un gouvernement qui sera avec de nouveaux visages pour amorcer le deuxième cinquantenaire de l'Indépendance de l'Algérie ». Et d'ajouter : «Si Bouteflika sent le besoin d'aller vers la constitution d'un gouvernement d'unité nationale et de salut et qu'il veut nous mettre à contribution, dans ce cas, nous ouvrirons un débat quant à notre participation. Mais, s'il décidait d'opérer un léger changement seulement, nous n'allons pas accepter de revenir au gouvernement qu'on vient de quitter ». Pour qui connaît la voracité du MSP, et ses inclinations avérées pour l'entrisme, ce sera pour lui l'occasion à ne pas rater pour se tailler l'un de ces grands ministères et son panel de secrétaires d'Etat. Tout porte à croire que le parti islamiste est en proie à de grands rêves. Si Bouguerra en parle, c'est que peut-être, il a été approché en ce sens. Il ne lui reste donc qu'à maquiller le fait que son parti n'a aucun principe sinon celui de vouloir manger à pleines dents dans le gâteau étatique. Oubliée donc la révolte à la cérémonie d'ouverture de l'APN, dénonçant la fraude, oubliés donc les cartons rouges.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)