La 43e journée internationale des droits de la femme a donné lieu, ce dimanche, à une grandiose manifestation de rue de centaines de femmes qui se sont rassemblées au centre d'Alger, plus précisément à place Maurice Audin, avant d'enclencher une marche à travers les rues de la capitale, pour réclamer leurs droits mais aussi le départ du système en place.Munies de leurs drapeaux et pancartes, des dizaines de femmes ont commencé à se rassembler vers 13h30. « Femmes et hommes, notre place est dans le Hirak », « je ne veux pas d'un faux 8 mars, je veux un vrai 5 juillet », « on n'est pas sorti pour faire la fête, on est sorti pour faire tomber le système », c'est ce que on pouvait lire sur les pancartes.
© Imène AMOKRANE
Les manifestantes ont entamé leur marche en se dirigeant vers la Grande poste en scandant « non à la peur non à l'horreur, nous sommes la moitié du peuple », suivi par « Etat civil et non militaire ».
A mesure que la foule de manifestantes avançait, de nombreux citoyens, du sexe opposé, notamment des jeunes, rejoignent le cortège.
Arrivés à la Grande poste, le cortège, conduit par les femmes, a réussi à briser le cordon policier pour se diriger vers le tribunal de Sidi M'hamed. La rue a vibré aux cris « Algérie libre et démocratique », « presse libre, justice indépendante ».
Un autre groupe de manifestants s'est orienté vers la rue Victor Hugo où les hommes ont tenu à rendre hommage aux femmes algériennes « bravo les Algériennes, l'Algérie est fière de vous », ont-ils scandé.
Le code de la famille a été fortement rejeté par les femmes qui le qualifient de « code de l'infamie », « le code de la famille à la poubelle et les Algériennes auront leur indépendance », ont-ils scandé.
Les manifestants ont commencé à se disperser vers 16h45 dans le calme. Aucun incident notable n'a été enregistré.
Kenza Sifi
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Posté Le : 08/03/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Liberté
Source : www.liberte-algerie.com