Algérie

Grande panne algéroise


Grande panne algéroise
De fait, ce problème urbain, à l'échelle de la capitale particulièrement, n'est pas nouveau et c'est faute de ne pas l'avoir inscrit dans un cadre de prospectives urgentes qui aura conduit au présent désordre et envahissement automobile dont on est loin de voir la fin. Et, ici, est soulevée toute la question de l'étouffement de la capitale de par la trop grande centralisation administrative qu'elle représente, de même que sa surpopulation, telle qu'enregistrée depuis de longues années et qui aura fortement contribué à l'accroissement constant du nombre de véhicules automobiles de différents types. En tout cela, il y a enquête en profondeur à entreprendre avec ce qu'elle devra laisser augurer dans le moyen et long terme d'organisation de la circulation automobile à Alger et des relations de celle-ci avec les milieux administratif, financier, outre les activités commerciales de différentes catégories liées à des livraisons de marchandises se déroulant à toute heure sur fond d'encombrement de la circulation plus ou moins long. A ce propos, de se souvenir qu'en 1974 avaient été interdites, avant 20 heures, les livraisons de marchandises par véhicules de moyen et fort tonnage notamment. Les années ont passé et les conditions sécuritaires exigeant, les priorités organisationnelles auront connu une autre tournure, cependant que, sur ce même plan sécuritaire, l'organisation de la circulation automobile, de même que le stationnement des véhicules, nécessitent une révision élargie et profitable à tous. A ce point d'une brève description des embarras de la circulation automobile d'Alger et de ses prolongements à l'échelle du stationnement et de l'envahissement sauvage des trottoirs au niveau des artères secondaires, de faire remarquer qu'une telle situation aurait pu être évitée en prenant bon exemple. De plus, ici, de rappeler qu'une proposition d'organiser le stationnement au sein de la ville d'Alger avait été formulée aux responsables de la cité, avec ce que cela devait induire de création d'emplois et de conditions sécuritaires. Mais, à l'instar de nombreuses autres initiatives émanant de partenaires privés, celle-ci a été mise sous le boisseau, aucune suite n'y étant été donnée et sans explication aucune. Comme quoi, il y a aussi, un débouchage à entreprendre ailleurs qu'au niveau des zones de stationnement afin de parvenir à une organisation technique de ce secteur avec ce qu'il peut engendrer de recettes non négligeables pour les APC et de création d'emplois ; aspect jusqu'ici négligé et qui aura entraîné l'émergence de ces gardiens de voitures agissant dans un cadre totalement informel et démontrant bien où en est l'organisation de la ville d'Alger. Partant de cette observation générale que tout un chacun est en mesure d'établir, il apparaîtrait clairement qu'il n'y aura pas d'amélioration en la matière sans une organisation urbaine à même de répondre aux exigences imposées par un nombre de véhicules ne cessant de croître. Ainsi, plutôt que d'imposer la réduction des heures de stationnement au cours de la nuit en certaines artères précises, s'agirait-il de voir plus loin en termes de dispositions adaptées à la réalité citadine algéroise durant les jours ouvrables. Car de remarquer la grande fluidité de la circulation et les très nombreuses possibilités de stationnement en tout quartier d'Alger durant les week-ends ! Acculés au pied du mur par une circulation automobile ne cessant de croître, les services directement concernés sont ainsi comme mis dans l'obligation de prendre des mesures inadéquates au vu de la réalité du terrain et faute, également, de ne pouvoir rouvrir au stationnement, en cours de journée, l'un des côtés, pour le moins des grandes artères et boulevards. A l'évidence, on est bien loin d'en finir de déblatérer sur la circulation automobile au sein de la capitale et des problèmes y étant directement liés, tels ceux du stationnement sous différents aspects. Et ce n'est pas l'entrée en fonctionnement du métro et du tramway qui allège ces embarras de la circulation, tels que brièvement amorcés.


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