Grande déception du sport national La médaillée de bronze aux JO de Pékin quitte prématurément Londres

Première grande désillusion du sport national en ces 30e Olympiades. La judokate, Soraya Haddad, l'un des espoirs algériens de médailles lors de ces JO de Londres, s'est fait éliminer hier d'entrée en s'inclinant, dès les seizièmes de finale de sa catégorie (-52 kg) face à la Roumaine Andreea Chitu par ippon. Une surprise pour tous les Algériens qui s'attendaient à un bon parcours de Soraya qui, rappelons-le, avait décroché la médaille de bronze aux précédents Jeux de Pékin, en Chine, en 2008. Il faut attendre la réaction de son entraîneur, Mohamed Bouheddou, pour avoir plus d'informations sur les circonstances ayant entouré cette sortie ratée de la judokate algérienne.
Quoi qu'opposée à une Roumaine classée troisième au championnat du monde 2011, il n'en demeure pas moins que l'élimination prématurée de Haddad, qui avait pour objectif, lors de ces JO, de remonter sur le podium, s'avère être un coup de massue pour les membres de la délégation algérienne qui s'attendaient forcément à mieux de la part de Haddad. Maintenant tous les espoirs sont désormais placés en la boxe algérienne. L'autre judokate algérienne qui prendra part à ces JO, Sonia Asselah (+78 kg), entrera en lice le 3 août prochain. Quelles que soit les raisons «techniques» qui ont mené à cette désillusion, il faut dire que la sérénité n'y était pas au sein de la délégation algérienne en dépit des déclarations des responsables de la chose sportive qui affirment le contraire. La crise qui s'est déclenchée au sein du COA, quelques semaines seulement avant l'entame des JO, a eu certainement des répercussions négatives sur le groupe. Ajoutant à cela le «scandale» lié au vol commis par deux volleyeuses en France et les accusations de vol commis à Londres, concernant trois boxeurs algériens, démenties par la Fédération. Ceci en plus du fait que le nombre d'athlètes algériens qualifiés pour Londres, 39, est loin des 61 qui avaient pris part aux JO de Pékin. En tout cas, même si la boxe réussit à «sauver la face», ceux qui sont derrière cette situation doivent prendre leurs responsabilités. Les uns et les autres doivent, en premier lieu, reconnaitre que le sport algérien est loin d'être «en forme» comme tentent de l'affirmer certains responsables.
A. A.