Selon le porte-parole des habitants de la cité Sidi Bennour, Abderrahmane Megdoud, les autorités de la daïra de Zéralda prévoient d'organiser, prochainement, une «réunion de sécurité» afin de tenter de trouver une solution au problème de l'impraticabilité de la route.La réunion d'une délégation d'habitants des cités Sidi Bennour et Cosider, commune de Mahelma, avec le chef de cabinet du wali délégué de Zéralda, s'est terminée en cul de sac. «Rien de concret», c'est en ces termes que des citoyens ont résumé l'entrevue qu'ils ont tenue, mardi, avec ce responsable de la daïra.
Le wali délégué, que les représentants des habitants voulaient rencontrer personnellement, était absent. Son subalterne a invoqué le manque de prérogatives face aux revendications «légitimes» des habitants.
Pourtant, les problèmes exposés traitent du strict minimum. Selon le porte-parole des habitants de la cité Sidi Bennour, Abderrahmane Megdoud, les autorités de la daïra de Zéralda prévoient d'organiser, prochainement, une «réunion de sécurité» à laquelle prendront part tous les organismes et autorités concernés afin de tenter de trouver une solution au problème de l'impraticabilité de la route.
On compte aussi contacter Cosider pour procéder au rafistolage de la route. Ce qui est en deçà des attentes de la population qui souffre le martyre avec l'état de cette route, devenue quasiment impraticable pour les véhicules légers.
Cette route, faut-il le rappeler, a été altérée par les gros camions de la société Cosider, qui reliaient les chantiers de construction de logements encore en cours dans les parages. Le chef de cabinet a avancé que les projets lancés à proximité de ces cités, sises dans la nouvelle ville de Sidi Abdallah, sont à caractère national, d'où l'impossibilité d'intervenir pour apporter des changements.
Les habitants ne l'entendent pas de cette oreille, d'autant plus qu'il s'agit d'un problème de sécurité pour leurs enfants et leurs femmes. «Fermer les yeux relève de la non-assistance à personne en danger», estime M. Megdoud. Selon lui, à cause de l'état de la route, le transport public boude cette localité. Même les taxis clandestins ont fini par refuser de s'y rendre de crainte pour leurs véhicules.
Pour aller au chef-lieu de la commune de Mahelma, les habitants, dont les petits enfants et les femmes, sont obligés de faire du stop. «Faut-il qu'un malheur arrive pour que les responsables décident enfin de réagir '», s'interroge un résident, affirmant que «c'est la vie des enfants, l'avenir des travailleurs, l'honneur des filles et des femmes qui est en jeu, avec les conséquences de l'absence du transport due à la dégradation de la route».
«Et au lieu de proposer des solutions, à cette situation qui perdure depuis des mois, on continue à exprimer des intentions et à prévoir d'improbables réunions», s'indigne une femme résidant à la cité Sidi Bennour. L'autre point invoqué lors de cette réunion était celui du raccordement au réseau de gaz de ville. Une revendication qui demeure un v?u pieux.
Face à l'absence de solution, les habitants de ces deux cités de l'ouest d'Alger indiquent qu'ils vont se présenter, lundi prochain, jour de réception, au siège de la circonscription administrative de Zéralda pour voir le wali délégué. Les résidents, qui ne voient rien venir pour alléger leurs difficultés quotidiennes, demandent l'intervention du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales.
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Posté Le : 22/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djamel G
Source : www.elwatan.com