Grande Bretgne

La croissance du produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a atteint 0,7% au deuxième trimestre par rapport au premier, a annoncé mercredi l'Office des statistiques nationales (ONS), confirmant ses estimations précédentes. Ce chiffre était largement anticipé par les économistes. L'ONS a en revanche légèrement abaissé à 2,4%, contre 2,6% précédemment, son estimation de la croissance du PIB au deuxième trimestre par rapport à la même période de l'an passé. Il a aussi légèrement réduit à 2,9% contre 3,0% auparavant, son estimation de la progression du PIB pour l'année calendaire 2014 par rapport à 2013. L'institut a précisé que le PIB est désormais supérieur de 5,9% à son plus haut atteint au premier trimestre 2008, avant la crise financière qui avait fortement secoué l'économie du Royaume-Uni, une place forte de la finance internationale. Au deuxième trimestre (avril à juin) par rapport au premier (janvier à mars), les principaux contributeurs à la croissance ont été les puissants secteurs financiers et des services aux entreprises, suivis par les secteurs de l'hôtellerie, de la distribution et des transports.Les secteurs de la construction et de l'extraction pétrolière en mer du Nord ont aussi soutenu le PIB. Le Trésor britannique s'est réjoui de ces nouvelles données, soulignant que le Royaume-Uni avait connu le taux de croissance le plus important des pays riches du G7 en 2013 comme en 2014. Il a mis en avant aussi une hausse moyenne de 3,3% des revenus réels des ménages l'an passé pour assurer que "son plan à long terme pose les fondations d'une économie plus forte". Howard Archer, économiste chez IHS, a jugé que les statistiques publiées mercredi permettaient de brosser "le tableau d'une croissance assez équilibrée" , avec "des contributions positives des dépenses de consommation, des investissements et des exportations"."La croissance a apparemment connu un accès de faiblesse au troisième trimestre (juillet à septembre) et pourrait n'y avoir atteint que 0,5% d'un trimestre sur l'autre", a-t-il néanmoins averti, bien qu'il estime que l'économie britannique devrait pouvoir repartir de l'avant malgré les incertitudes pesant sur la croissance mondiale, notamment sur celle de la Chine. Dans ses prévisions publiées début août, la Banque d'Angleterre a estimé que la croissance du Royaume-Uni pourrait atteindre 2,8% en 2015 par rapport à 201.