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Le pétrole à bon marché, c?est fini ! Les prix du pétrole pourraient encore augmenter lors des prochains mois, indiquent deux banques influentes dans des rapports publiés hier à Londres. La première, CSFB, estime que le prix de l?or noir pourrait atteindre les 50-60 dollars le baril l?année prochaine, tandis que la Deutsche Bank indique que l?année 2004 est en passe d?être la sixième année consécutive durant laquelle les experts de la City ont sous-estimé la force des prix du pétrole. CSFB note en effet qu?un retour à un prix « normal » du brut - dans une fourchette moyenne de 18 dollars le baril - est une histoire du passé. « Tout porte à croire que nous sommes rentrés dans une nouvelle phase d?insécurité en matière d?énergie, durant laquelle des prix plus élevés et plus volatils seront désormais la norme », note la banque. Et à CSFB d?ajouter : « Nous estimons que 30 dollars le baril pour le West Texas Intermediate sera désormais la base des prix pour quelque temps, et il ne faut en aucun cas rejeter la possibilité que les prix du brut atteignent au cours des 12 prochains mois la barre des 50-60 dollars le baril. » Les experts de CSFB indiquent qu?« en principe » les prix devraient se stabiliser dans une fourchette de 30-35 dollars le baril, quand la demande pétrolière et la croissance mondiale amorceront un ralentissement l?année prochaine. Cependant, ajoute la banque, l?instabilité politique et des perturbations de la production pourraient entraîner les prix vers d?autres hausses. Deutsche Bank réitère, de son côté, son point de vue que les prix continueront à grimper, indiquant qu?ils sont actuellement en ligne avec leur moyenne historique par rapport aux revenus dans les sept pays les plus industrialisés. La banque note à cet égard que même un prix de 80 dollars le baril ne serait pas une surprise en comparaison avec les moyennes de 1974 et 1985. « En termes réels, et par rapport aux revenus par tête d?habitant des sept pays les plus industrialisés, le prix du brut n?a pas encore atteint des niveaux extrêmes, et les consommateurs et producteurs doivent être prêts à des hausses de prix lors des semaines à venir », indique la banque.


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