Algérie

Grande animation à la veille de l'Aïd El-Adha El-Tarf, Vente du bétail



Grande animation à la veille de l'Aïd El-Adha                                    El-Tarf, Vente du bétail
A quelques jours de la fête de l'Aïd el-Adha, les maquignons ont investi à El-Tarf tous les lieux qu'ils jugent "intéressants" pour la vente de leur bétail, créant une bruyante animation qui va crescendo malgré les prix exorbitants demandés pour un mouton moyen.
A quelques jours de la fête de l'Aïd el-Adha, les maquignons ont investi à El-Tarf tous les lieux qu'ils jugent "intéressants" pour la vente de leur bétail, créant une bruyante animation qui va crescendo malgré les prix exorbitants demandés pour un mouton moyen.
Officiellement, sept sites ont été aménagés par les services de la wilaya cette année pour la vente de bétail, mais les endroits occupés par des vendeurs venus de plusieurs régions du pays se comptent, en fait, par dizaines.
De plus, des cohortes de camions chargés de moutons sillonnent, à longueur de journée, les différentes agglomérations d'El-Tarf pour écouler "kebch el-Aïd".
Dans les agglomérations, en zones rurales et tout le long de la RN 44, c'est le même décor marqué par les attroupements d'acheteurs, tous âges confondus, autour de ces maquignons qui ont "fleuri" un peu partout, créant une ambiance particulière.
La plupart des acheteurs sont généralement accompagnés de leurs bambins, contents de pouvoir choisir eux-mêmes "leur" bélier. Quand l'affaire est conclue après moult marchandages, les bambins, de retour dans leurs quartiers, ne se lassent pas d'exhiber fièrement leur mouton, surtout s'il s'agit d'un vrai "ragadin" (un gros bélier de combat) aux cornes en colimaçon.
Si Boualem, un père de famille d'une quarantaine d'années, rencontré au marché à bestiaux de Sidi-Belgacem, au chef-lieu de wilaya, soutient qu'un agneau de moins de 20 kilos est cédé entre 30.000 et 45.000 dinars tandis qu'un bélier bien engraissé et aux cornes enroulées "ne se négocie à pas moins de 70.000 dinars".
De son côté, le maquignon qui "parlemente" depuis une trentaine de minutes avec Si Boualem, impute cette flambée des prix "aux spéculateurs, ces vendeurs occasionnels qui attendent l'approche de l'Aïd pour tirer le maximum de profit" et à la "hausse des prix des aliments de bétail".
A mesure que cette fête religieuse approche, les boutiques des principales rues commerçantes de la ville d'El-Tarf proposent, également, une gamme de produits "spéciaux" Aïd El- Adha. Les citoyens ont à leur disposition, pêle-mêle, bottes de foin, couteaux de toutes tailles, brochettes en bambou et en acier, du charbon pour le fameux barbecue du premier jour et même de petits rondins de troncs d'arbres pour la découpe de la carcasse.
Sorties exsangues des dépenses du mois de Ramadhan, de l'Aïd El-Fitr puis de la rentrée scolaire, les familles de cette wilaya, 'comme, du reste, celles de tout le pays' se mettent malgré tout "en quatre" pour ne pas faillir au rituel de l'immolation du mouton de l'Aïd.
Officiellement, sept sites ont été aménagés par les services de la wilaya cette année pour la vente de bétail, mais les endroits occupés par des vendeurs venus de plusieurs régions du pays se comptent, en fait, par dizaines.
De plus, des cohortes de camions chargés de moutons sillonnent, à longueur de journée, les différentes agglomérations d'El-Tarf pour écouler "kebch el-Aïd".
Dans les agglomérations, en zones rurales et tout le long de la RN 44, c'est le même décor marqué par les attroupements d'acheteurs, tous âges confondus, autour de ces maquignons qui ont "fleuri" un peu partout, créant une ambiance particulière.
La plupart des acheteurs sont généralement accompagnés de leurs bambins, contents de pouvoir choisir eux-mêmes "leur" bélier. Quand l'affaire est conclue après moult marchandages, les bambins, de retour dans leurs quartiers, ne se lassent pas d'exhiber fièrement leur mouton, surtout s'il s'agit d'un vrai "ragadin" (un gros bélier de combat) aux cornes en colimaçon.
Si Boualem, un père de famille d'une quarantaine d'années, rencontré au marché à bestiaux de Sidi-Belgacem, au chef-lieu de wilaya, soutient qu'un agneau de moins de 20 kilos est cédé entre 30.000 et 45.000 dinars tandis qu'un bélier bien engraissé et aux cornes enroulées "ne se négocie à pas moins de 70.000 dinars".
De son côté, le maquignon qui "parlemente" depuis une trentaine de minutes avec Si Boualem, impute cette flambée des prix "aux spéculateurs, ces vendeurs occasionnels qui attendent l'approche de l'Aïd pour tirer le maximum de profit" et à la "hausse des prix des aliments de bétail".
A mesure que cette fête religieuse approche, les boutiques des principales rues commerçantes de la ville d'El-Tarf proposent, également, une gamme de produits "spéciaux" Aïd El- Adha. Les citoyens ont à leur disposition, pêle-mêle, bottes de foin, couteaux de toutes tailles, brochettes en bambou et en acier, du charbon pour le fameux barbecue du premier jour et même de petits rondins de troncs d'arbres pour la découpe de la carcasse.
Sorties exsangues des dépenses du mois de Ramadhan, de l'Aïd El-Fitr puis de la rentrée scolaire, les familles de cette wilaya, 'comme, du reste, celles de tout le pays' se mettent malgré tout "en quatre" pour ne pas faillir au rituel de l'immolation du mouton de l'Aïd.


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