Ce mouvement intervient dans le sillage de la nomination d’Allache Bakhouche, un cadre qui a blanchi sous le harnais de la compagnie aérienne nationale.
Suite à de multiples rapports accablants et en marge d’une inspection du ministère des Transports, actuellement à pied d’œuvre, pour une enquête concernant le vol de bagages, des changements ont été opérés ce week-end au sein de la compagnie aérienne nationale Air Algérie.
Après le remplacement du directeur des ressources humaines, Rebah Omar, par Kouba Réda, juriste et président de la commission des marchés, début août, c’est au tour du chef de la division des affaires générales, Doumi Nabil, de céder son poste à Toubal Réda, ancien représentant d’Air Algérie à Francfort en Allemagne. Il convient de signaler que Doumi qui vient d’être, ainsi, remplacé aurait bénéficié, selon nos sources, d’une indemnité de trois années de salaire à la suite d’une procédure judiciaire qu’il avait engagée contre la compagnie aérienne nationale.
Concernant la direction de la qualité et de la sécurité aérienne, on apprend que ce poste est en ballottage entre deux cadres de la direction des opérations aériennes qui viendraient remplacer Mme Houaoui Samia à qui il sera mis fin à l’intérim qu’elle assurait jusque-là.
Pour rappel, cette dernière qui n’est autre que l’épouse de Houaoui Zoheir, chef de la division commerciale, a succédé, pour sa part, à Mlle Amel Rahal qui a été affectée à Montréal où elle occupe, désormais, le poste de représentante d’Air Algérie pour le Canada. Selon nos sources, d’autres changements — et non des moindres — sont attendus dans les prochains jours.
Il faut rappeler, à cet égard, que depuis sa nomination, le président-directeur général de la compagnie, Allache Bakhouche, qui vient d’être confirmé dans ses fonctions lors d’une assemblée générale ordinaire, n’a eu de cesse de prendre des mesures de redressement afin d’insuffler une nouvelle dynamique au pavillon national longtemps terni par des pratiques préjudiciables aussi bien pour les passagers que pour la notoriété de la compagnie.
Par ailleurs, ces changements interviennent dans le cadre de cette nouvelle politique imprimée par Allache Bakhouche, un cadre qui, notons-le, a blanchi sous le harnais d’Air Algérie en occupant plusieurs fonctions au sein de la compagnie durant une carrière qui s’est étalée sur plus d’une quarantaine d’années.
Faut-il rappeler que la compagnie nationale bat de l’aile depuis de longues années sans qu’aucun correctif significatif ait été apporté. Pour preuve, ses parts de marché continuent à être érodées par d’autres compagnies étrangères qui, désormais, ont pignon sur rue à Alger, et ce, en attendant le fatidique Open sky qui ne saurait tarder.
Face à ces multiples enjeux et autres dysfonctionnements notables, la mission d’Allache Bakhouche revêt donc un caractère stratégique et non moins fastidieux.
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Posté Le : 26/09/2017
Posté par : canadalgerie
Ecrit par : M.-C. L.
Source : Liberté