« L'acquéreur du Grand Hôtel a décidé de se désister de l'établissement » a indiqué M. Bey, secrétaire général du syndicat des travailleurs.
La cause serait due, selon notre interlocuteur, « au refus de ce dernier de s'acquitter du montant de l'assiette exigée par les services des domaines et jugé exorbitant par l'acquéreur ». Une situation pénalisante pour les 60 travailleurs qui voient ainsi leur avenir dans cet hôtel compromis. Une pancarte signalant la détresse des 60 familles est ainsi dressée à l'entrée de l'hôtel en ce premier jour de Ramadhan.« L'hôtel est fermé par décision administrative du wali depuis le 22 juin 2010, nous contraignant ainsi à un chômage forcé » a souligné ce syndicaliste qui poursuit : « Pour notre part et devant le mutisme observé par l'EGTO dans le règlement de nos indemnités, nous avons de ce fait entamé une action en justice à son encontre afin de recouvrer nos droits.Nous avons assisté, hier, à la quatrième audience, après trois reports successifs.Une quatrième audience encore une fois ajournée ». Les autres travailleurs, regroupés sur la place du Maghreb, ne cachaient pas leur dépit et leur désarroi : « Qu'allons-nous faire pour subvenir aux besoins de nos familles, notamment en ce mois de Ramadhan ' Nous agissons, pourtant, en toute légalité. » Assis face à cet hôtel, près d'une banderole qu'ils brandissent, ils espèrent ainsi attirer l'attention des pouvoirs publics dans l'espoir de voir leur situation obtenir un dénouement heureux.
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Posté Le : 12/08/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Hadj Sahraoui
Source : www.elwatan.com